Les carmélites de Compiègne sont seize religieuses carmélites condamnées à mort et guillotinées le 17 juillet 1794 par le Tribunal révolutionnaire pour motif de « fanatisme et de sédition ».

En 1792, après la déchéance du roi et la fermeture des couvents, les seize religieuses occupent des maisons en ville, à Paris. Dans la fureur révolutionnaire elles décident de s'offrir « en holocauste pour que la paix soit rendue à l’Église et à l’État ». Elles sont arrêtées le 27 juin 1794, et jugées le 12 juillet après un procès bâclé et expéditif.

Quand la charrette les emmène, vêtues de leurs robes et de leurs manteaux blancs et chantant des cantiques, « elles ont l’air d’aller à la noce » dit un témoin. On rapporte que la foule impressionnée par leur calme et leur dignité, les accueille en silence. Après le Veni Creator, elles renouvelèrent leurs vœux de religion. Puis la prieure, mère Thérèse de Saint Augustin, au pied de l’échafaud, bénit chacune des sœurs et leur donna à embrasser une minuscule statuette de terre cuite cachée au creux de sa main. La plus jeune, sœur Constance, est appelée la première ; elle gravit les marches entonnant tout à coup le psaume 117 Laudate Dominum, omnes gentes (Louez Dieu, tous les peuples), repris par ses sœurs. Leurs corps sont jetés dans l’une des fosses communes creusées dans le terrain sablonneux d’un jardin dépendant de l’ancien couvent de Picpus. Dix jours après leur martyre, la Grande Terreur cessa.

Elles ont été béatifiées par le pape saint Pie X le 27 mai 1906. Le Pape François a donné son accord le 20 janvier 2022 pour l’ouverture du procès de canonisation équipollente, c’est-à-dire sans nécessité de miracles, des 16 bienheureuses soeurs carmélites de Compiègne.

Leur courage et leur dignité inspirèrent un grand nombre d’artistes, comme Bernanos ou Poulenc pour les plus célèbres d’entre eux.

Parce que c’est aujourd’hui un moyen extraordinaire de faire découvrir l’existence de tels personnages.

C’est un outil moderne, apprécié aussi bien des jeunes que des adultes qui ne liraient pas forcément un livre sur un tel personnage. Nous sommes dans une société de l’image et le fait de visualiser une telle vie permet d’y accéder plus facilement et plus largement.

La bande dessinée est aujourd’hui un bel instrument d’évangélisation.

Les éditions Plein Vent proposent des bandes dessinées et des ouvrages de littérature jeunesse pour toute la famille mais avec la volonté de transmettre de valeurs profondes et de présenter des personnages historiques ou des évènements inspirants.

De manière à ce que ces livres touchent le public le plus large possible, un soin particulier est apporté au dessin, au scénario, à la fabrication. Le monde de la BD exige une grande qualité professionnelle et les BD de Plein Vent ne veulent en rien déroger à cette exigence.

On trouve chez Plein Vent de belles BD sur Maximilien Kolbe, La Médaille Miraculeuse, la Basilique du Sacré Cœur, Louis et Zélie Martin, Thérèse de Lisieux, le Père Sevin, Pauline Jaricot etc …

Pour feuilleter le dernier catalogue de Plein Vent https://www.calameo.com/read/000041833e48b7e48fd60

Marie et Olivier Malcurat : le scénario

Mariés et parents de sept enfants, Marie et Olivier Malcurat ont à cœur de travailler pour la mission de l’Église. Ayant vécu une expérience missionnaire forte en Chine et en Afrique, Pauline Jaricot est une figure qui les touche tout particulièrement. Seuls ou en couple, ils sont les auteurs de plusieurs livres de spiritualité, de romans de jeunesse ainsi que de BD. Aux Éditions Plein Vent, ils ont scénarisé l’album sur la vie de Louis et Zélie Martin, les parents de sainte Thérèse, autre grande figure missionnaire. Ils ont réalisé le scénario en collaboration avec la communauté actuelle des carmélites de Compiègne et l'accès à leurs précieuses archives historiques.

Fabrizio Russo : le dessin

Après ses études d’art, il s’est spécialisé en tant qu’illustrateur à l’école d’art de Castello Sforzesco. En 1991, il étudie à la Scuola del Fumetto (école de la bande dessinée) de Milan. Il travaille pour différents éditeurs italiens avec de commencer une collaboration avec la maison française, Clair de Lune (Rapa Nui puis Death Valley).

Coloriste professionnelle, elle a donné chair aux dessins de Francesco par de magnifiques couleurs. Elle a colorisé de nombreux ouvrages pour l’édition italienne et en 2021 la bande dessinée Pauline Jaricot chez Plein Vent, ainsi que celle sur Carlo Acutis.

Les carmélites de Compiègne sont une des multiples facettes de la sainteté qui a fleuri durant la période révolutionnaire.
Le rideau s'ouvre en 1788 : une nouvelle supérieure vient d'être élue au monastère du Saint-Sacrement de Bollène. Madeleine de la Fare, en religion soeur du Coeur du Marie, est une femme de caractère. Et il en faudra pour mener la communauté à travers la tourmente révolutionnaire qui s'annonce…
Bientôt rattachées à la France, les terres pontificales du Comtat Venaissin sont touchées par les lois qui persécutent l'Église, et somment les religieuses d'apostasier. Mais celles-ci répondent : « La loi humaine ne peut me commander des choses opposées à la loi divine.» En refusant de prêter le serment de « liberté-égalité » devant la commission populaire d'Orange, elles savent leur mort certaine. Cependant, aucune des détenues n'hésite et leur courage édifie jusque sur l'échafaud.

Les 32 martyres d'Orange ont été béatifiées en 1925. Alors que s'ouvre leur procès de canonisation, ces religieuses témoignent de la fécondité de l'attachement au Christ envers et contre tout. Disposant de sources parfois inédites, Alexis Neviaski nous entraîne dans une fresque historique captivante, qui fera référence sur ces héroïnes de la Révolution.
Conservateur général du patrimoine, Alexis Neviaski est docteur en histoire. Son dernier livre, Le père Jacques. Carme, éducateur, résistant, est paru chez Tallandier en 2015.

Ce récit passsionnant qui fait revivre ce temps de désolation et de ferveur spirituelle a été publié aux éditions Artège dans un livre : https://www.editionsartege.fr/product/121644/les-martyres-d-orange/

L’édition d’une bande dessinée de qualité est un gros budget, environ 30 000 euros, ce qui rend l’équilibre financier très difficile. Chaque lancement est un pari.

L’équilibre n’est souvent atteint qu’au bout de plusieurs années ce qui limite les nouveaux projets. Les pré-ventes vont pouvoir permettre d’atteindre un peu plus facilement l’équilibre et financer ainsi de nouveaux projets missionnaires. Cela permet aussi de parler des carmélites de Compiègne, ces femmes qui n'int jamais voulu rebier leur foi en Dieu et que le pape François veut donner en exemple à l'Église. Vous soutenez ainsi une maison jeune et dynamique au service de la jeunesse et permettez un rayonnement missionnaire.

Bien sûr les CredoFunders vont pouvoir recevoir la BD chez eux sans frais de port mais aussi recevoir des exemplaires accompagnés d'une dédicace (merci de nous préciser la dédicace souhaitée dans la fenêtre écrire un message au moment de la saisie de votre pré-achat, sinon une dédicace standard sera émise).

Vous pouvez également recevoir sur beau papier un ex-libris en couleur des carmélites de Compiègne par le dessinateur de la BD.

Pour les plus généreux nous vous offrons également le livre du passionnant récit de l'historien Alexis Neviaski, qui raconte la vie des carmélites martyres d'Orange.

• Une BD cartonnée grand format 24x32cm
• 48 pages
• Prix public : 15.90 euros
  

Les fonds collectés vont contribuer au financement de l'édition de la BD !
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