Description
Notre mission de solidarité consiste à se mettre au service de la communauté des Sœurs de la Charité, dans une de leurs écoles accueillant un public défavorisé, en périphérie de Bangalore.
Professeurs de français et d’Histoire-Géographie, nous mettrons à profit nos compétences au sein d’un établissement scolaire tenu par les Sœurs de la Charité de Sainte Jeanne-Antide Thouret, à Bangalore, dans le sud de l’Inde.
Cet établissement, la Nemesia Academy, accueille des élèves de basses castes, défavorisés, dont les niveaux proposés correspondent globalement en France à la maternelle jusqu’au collège. Aussi, c’est une structure située en périphérie de Bangalore, mais qui est exposée à une certaine concurrence des écoles alentour, offrant des cursus internationaux divers, des filières originales qui attirent beaucoup de jeunes et de parents capables de financer de telles études.
Les Sœurs souffrent donc de cette concurrence et comptent sur notre présence pour former les enseignants, enseigner le français, organiser des camps d'été au sein de l'établissement pendant les deux mois de vacances scolaires (avril-mai), offrant ainsi des « vacances » à des enfants pauvres, moderniser leur école et créer un partenariat entre celle-ci et l'établissement dans lequel nous travaillons en France, qui est, en partie, sous la tutelle des Sœurs de la Charité de Sainte Jeanne-Antide Thouret. Un tel partenariat prend alors sens et sera l'occasion d'œuvrer sur le long terme, à travers notamment la mise en place de correspondances entre des classes d’un même niveau ou encore l'envoi d'élèves français. Ce rayonnement à l’international est essentiel pour les Sœurs, de même que les ateliers périscolaires que nous mettrons en place pour les jeunes.
Cette citation de Sainte Jeanne-Antide Thouret ainsi qu'un extrait de l'évangile de Saint Marc (10, 17-30), choisi pour notre messe de mariage, nous animent, aujourd’hui encore, et nous portent dans notre projet. Celui-ci est le fruit d’un vrai cheminement, démarré avant notre union, puis mis entre parenthèses avec l’arrivée de nos enfants. En effet, nous avons la chance d’être parents de trois enfants : Jean (4 ans et demi), Elie (3 ans) et Suzanne (1 an). Après un discernement qui a duré plusieurs mois, nous nous laissons porter par l’Esprit Saint et faisons confiance au Seigneur dans la mission qu’Il nous confie. Nous sentons en effet qu’Il nous appelle à Le suivre.
- visibilityDécouvrir l'extrait de l'évangile selon Saint Marc
Evangile de Jésus Christ selon Saint Marc (10, 17-30)
Jésus se mettait en route quand un homme accourut et, tombant à ses genoux, lui demanda : « Bon Maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle en héritage ? »
Jésus lui dit : « Pourquoi dire que je suis bon ? Personne n’est bon, sinon Dieu seul. Tu connais les comman-dements : Ne commets pas de meurtre, ne commets pas d’adultère, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, ne fais de tort à personne, honore ton père et ta mère. »
L’homme répondit : « Maître, tout cela, je l’ai observé depuis ma jeunesse. »
Jésus posa son regard sur lui, et il l’aima. Il lui dit : « Une seule chose te manque : va, vends ce que tu as et donne-le aux pauvres ; alors tu auras un trésor au ciel. Puis viens, suis-moi. »
Jeanne-Antide Thouret, née en Franche-Comté en 1765, est entrée dans les Ordres en 1787 chez les Filles de la Charité de Saint Vincent de Paul pour servir les plus pauvres et les malades. En pleine Révolution Française, elle tente de poursuivre son œuvre mais, en 1795, elle est contrainte de s’exiler en Suisse et en Allemagne à cause du rejet de la foi chrétienne en France.
Puis, en 1797, elle reçoit l’appel de deux prêtres français qui lui suggèrent de rentrer son pays natal, plus précisément à Besançon, afin de venir en aide aux enfants non scolarisés et aux personnes malades. En 1799, elle fonde une école gratuite pour les petites filles, offre une soupe pour les pauvres et rend visite aux malades.
- searchLa fondation de l'ordre des Sœurs de la Charité
Par la suite, en 1802, elle rédige la Règle de vie de sa propre communauté, entraînant des vocations, l’ouverture de nouvelles écoles et de structures accueillant les malades, à Besançon, en Savoie, à Naples, « pour que les pauvres, les malades, les enfants, connaissent et aiment Dieu ».
En juillet 1819, la communauté reçoit, par le Pape Pie VII, le nom de « Sœurs de la Charité sous la protection de Saint Vincent de Paul ». Jeanne Antide Thouret meurt le 24 août 1826 à Naples. Béatifiée le 23 mai 1926, elle est ensuite canonisée le 14 janvier 1934.
Aujourd’hui, les Sœurs de la Charité ne sont plus seulement en Europe mais, depuis le début du XXème siècle, elles sont présentes sur quatre continents. Elles œuvrent toujours auprès des plus pauvres, des malades, des immigrés, des minorités chrétiennes, des enfants non scolarisés car « notre prochain est partout ; Dieu est partout ».
Notre projet s’inscrit dans une mission de développement, de coopération et d’apport de compétences auprès des Sœurs de la Charité dont les besoins sont réels mais les moyens financiers limités. Nous partons donc en tant que bénévoles au service de la communauté.
Mais ce projet a un coût, notamment pour les activités qui y seront menées :
- Financement du matériel pour les ateliers d’été (développement durable, activités manuelles, sport, mise en place d’un potager…),
- Pour l’enseignement du français et la formation des enseignants (logiciels et matériel de base pour le primaire, supports pédagogiques pour l’enseignant et la classe…)
- Et pour le développement de la structure (ordinateurs et vidéoprojecteurs en fonction des besoins des Sœurs).
Nous recherchons 6 000€ et nous fixons un premier palier à 4 000€. Nous avons donc besoin de vous pour mener à bien cette mission !
Dans la joie de vous donner les prochaines nouvelles dès le mois de février à travers notamment notre page Facebook.