Description
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Nous espérons pouvoir atteindre désormais le deuxième palier de 30 000€
Abbaye de Keur Moussa : forer un puits pour l'eau potable
Le monastère bénédictin du Cœur Immaculé de la Bienheureuse Vierge Marie de Keur Moussa au Sénégal a été fondé en 1963.
Il devient une abbaye autonome de la Congrégation de Solesmes le 30 janvier 1984 et le père Philippe Champetier de Ribes, un des neuf moines fondateurs venus de Solesmes, en devient le premier abbé. En 2000, le père Ange-Marie Niouky lui succède et devient ainsi le premier abbé sénégalais de Keur Moussa.
Depuis 2019, le père Olivier-Marie SARR a pris sa succession comme troisième abbé de Keur Moussa, à la tête d’une communauté d’une trentaine de moines principalement Sénégalais, mais aussi Français, Gabonais, Guinéens, Camerounais, Béninois et Congolais.
L'impact social de l'abbaye de Keur Moussa est fondamental pour son environnement.
Les moines ont fondé une école élémentaire dans le domaine du monastère et, même si la gestion est confiée à l’enseignement privé catholique, ils contribuent à offrir aux élèves une initiation aux techniques de jardinage.
De plus, l’Abbaye aide au parrainage de certains élèves issus de milieux très défavorisés et participe chaque année à la distribution des prix aux meilleurs élèves.
Par ailleurs, avant nos problèmes d’eau, il arrivait régulièrement de distribuer de l’eau aux villages environnants lorsqu’il y avait des pénuries au niveau du réseau national de la Sénégalaise des Eaux (SDE).
Bénédictins de la congrégation de Solesmes, les moines de Keur Moussa suivent la règle de Saint Benoît et sa devise : Ora et Labora.
En dehors des offices et des travaux intellectuels, le travail manuel tient une place importante dans la vie quotidienne des moines principalement pour répondre aux besoins de la communauté : entretien de la propriété, du matériel et des bâtiments.
Leurs principales sources de revenus sont l’exploitation du verger avec transformation des fruits en jus, en sirop, en liqueur ou en fruits séchés, la phytothérapie et la fabrication de koras (instrument traditionnel). Au-delà de leur activité manuelle, les moines contribuent également au développement de la région.
Dans l’application de l’encyclique du pape François Laudato Si, le monastère a créé une école d’agriculture qui vise à enseigner les bases de l’agriculture aux jeunes de villages alentour. 45 jeunes internes en apprentissage, par promotion de 15, sont formés sur un cycle de 3 ans, débouchant sur l’obtention d’un CAP.
Ils emploient également 8 femmes des villages autour de l’abbaye dans leur unité de transformation des fruits. Proche du monastère, le dispensaire dont s’occupent les Servantes de Pauvres, compte également sur le soutien matériel des moines, principalement pour l’alimentation en eau potable.
La majeure partie de leurs revenus, nécessaires au rayonnement régional de l’abbaye, repose sur une utilisation maitrisée des ressources en eau (verger, école d’agriculture).
Foré en 2007, le puits actuel produit environ 75 m3 d’eau/heure. Jusqu’en 2018, les moines n’ont eu de problème ni de quantité, ni de qualité de l’eau puisée.
Un rapport du ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement Sénégalais, de début 2019, recommande le forage d’un nouveau puits profond. Ce rapport a été confirmé par une étude d’aout 2019, réalisée à la demande du monastère par un expert en gestion des services d’eau du Sénégal.
Le projet du monastère consiste donc à forer un nouveau puits profond pour puiser l’eau entre 91 et 118m de profondeur.
Le nouveau puits sera équipé d’une pompe de fond (Groupe Electropompe Immergé GEPI) de 20 m3/h, positionnée à 90m de profondeur. Le puits sera ensuite connecté à la surface par des tubes en PVC de 160mm de diamètre, enterrés jusqu’au château d’eau existant.
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Le planning prévisionnel est assez serré, puisque le monastère se fournit actuellement sur le réseau de la Sénégalaise des Eaux (SDE), mais les coupures sont fréquentes et la facture d’eau très importante. Il serait donc primordial que le forage puisse être initié très rapidement.
Le coût prévisionnel du projet est donc estimé à :
- Etude et installation du chantier : 30 000 euros
- Forage : 54 000 euros
- Pompe et gestion du débit : 25 000 euros
- Raccordement électrique : 24 000 euros
- Raccordement hydraulique : 33 000 euros
TOTAL : 166 000 euros
La moitié de la somme a déjà été réunie, grâce au soutien de généreux donateurs. Nous espérons lever 79000 € via cette campagne de financement particpatif.
Nous nous fixons un premier palier à 20 000€.