Saint Martin est né en 316, dans l’actuelle Hongrie, alors province romaine. Issu d’une famille païenne dont le père est militaire, Martin manifeste tôt le souhait de devenir chrétien. Son père exige cependant qu’il embrasse la carrière militaire : c’est ce que Martin fera.

Généreux avec les plus petits, il distribue sa solde et, un soir d’hiver, devant un pauvre qui a froid, il partage son manteau en deux et lui en donne la moitié. La nuit suivante, le Christ lui apparaît en songe revêtu de ce manteau. Martin demande ensuite le baptême et quitte l’armée : il veut devenir soldat du Christ.

Il se rend près de Saint Hilaire, évêque de Poitiers. Décidant de s’isoler pour mieux prier et méditer, il devient moine et s’installe à Ligugé où il fondera son abbaye. Il y vivra pendant dix ans : sa renommée ne fera que grandir. On raconte qu’il y fit des miracles.

A la mort de l’évêque de Tours, tout le peuple lui demande de quitter son monastère pour devenir évêque : c’est ce qu’il fera. Pendant toute sa vie il parcourra les campagnes, prêchant la bonne parole, aidant les plus pauvres, convertissant le peuple : son dévouement n’a pas de limites ! Il va fonder une abbaye, Marmoutier, qui servira de centre de formation pour évangéliser. Il meurt le 11 novembre 397.

La vie de saint Martin ne se résume pas à ce texte. Sulpice Sévère, historien et contemporain de saint Martin nous a laissé un témoignage précieux de la vie du saint dans son œuvre « VITA SANCTI MARTINI ».

La procession parisienne est à l’initiative de l’association Oriflammes.
Ses fondateurs, Guillaume Durand, Agnès De Graeve et Thierry Frippiat croient en l’église catholique, à la foi chrétienne pour secourir un monde qui semble vaciller.

Parce que Paris est une ville complexe et fortement urbanisée, elle a été choisie pour la grande procession de saint Martin. N’est-ce pas en effet dans les lieux les plus durs, les plus improbables que parfois jaillit la lumière et que s’éveillent les consciences ?

Le 21 mai 2016, un long cortège de femmes, d’hommes et d’enfants traversera la capitale au milieu du tohu-bohu urbain pour la plus grande gloire de Dieu et rendre hommage à un grand héros de la chrétienté.

Derrière saint Martin le Miséricordieux, un peuple de croyants portant fièrement ses bannières au nom de ses racines et de son histoire chrétienne partira de l’église Sainte-Elisabeth de Hongrie pour rejoindre l’église Saint-Germain l’Auxerrois en passant par la Place des Victoires.

Nous vous invitons à nous rejoindre tant pour la messe du matin que pour la procession elle-même, qui portera un message d’espoir et de soutien pour les déshérités.

Pour eux, nous marcherons avec la foi des anciens jours !

L'association Oriflammes a été créée en 2012 et a pour vocation d'œuvrer à la valorisation et à la transmission du patrimoine et des traditions de la Chrétienté. Elle organise à cet effet des événements et rassemblements visant à promouvoir cet héritage.

L’évènement le plus marquant été la procession de saint Louis du 17 mai 2014, qui a frappé les esprits tant par son rayonnement que la participation importante des processionnaires – alors que nous disposions de très faibles moyens.

Ce dossier de présentation est accompagné de nombreuses photographies de celle-ci pour une meilleure projection du projet saint Martin.

10 h 00 : Messe en forme extraordinaire en l’église Sainte-Elisabeth de Hongrie (Métro Temple/Ligne 3).
12 h 00 : pause pour permettre à chacun de se restaurer.
14 h 00 : départ de la procession rehaussée de bannières avec les formations musicales dont la fanfare royale d’Hanzinne et ses soixante musiciens.
16 h 00 : arrivée du cortège à l’église Saint-Germain l’Auxerrois face au palais du Louvre.
pour les vêpres et la vénération des reliques de saint Martin.
17 H 30-18 h 00 : sortie de l’église.

L’association Oriflammes pour la logistique (http://www.asso-oriflammes.fr/)
Eglise Sainte Elisabeth de Hongrie pour la messe et le départ de la procession (195 rue du Temple - 75003 Paris)
Eglise Sainte Eugène sainte Cécile pour son association à la messe du matin mais aussi sa participation active pour la procession (4 rue du conservatoire - 75009 Paris)
Eglise saint Germain l’Auxerrois pour l’arrivée de la procession, les Vêpres et la vénération des reliques de st Martin. (2 place du Louvre - 75001 Paris)
La mission Hongroise pour sa participation à la procession (42 rue Albert Thomas - 75010 Paris)

La fanfare royale d’Hanzinne - Belgique

Paris and District pipe band
28 av Louis Aragon - 94800 Villejuif

Abbé Paul Préaux, Modérateur général de la Communauté Saint-Martin
Abbé Xavier Snoëk, curé de la paroisse Sainte Elisabeth de Hongrie
Abbé Marc Guelfucci, curé de la paroisse saint Eugène sainte Cécile
Abbé Gilles Annequin, curé de la paroisse saint Germain l’auxerrois
Abbé Miklos Cibian, curé de la paroisse catholique hongroise de Paris

Pour vous convaincre de nous aider dans cette mission, nous pouvons nous appuyer sur la procession du 17 mai 2014 de saint Louis, véritable témoignage de ce que nous avons pu faire à force de patience, de persévérance et avant tout avec la foi .

La procession est un acte de foi, de partage, elle est l’expression même de notre culture chrétienne au sein de la cité. Elle réconforte immédiatement et donne du courage à ceux qu’elle croise.

Elle apporte de la cohésion au sein des villes et villages qui retrouvent alors l’héritage commun du christianisme. La procession est une grande prière , un réveil des consciences pour tout ce qui est beau, la noblesse d’esprit en opposition à la violence du monde et de sa vulgarité.

Nous croyons plus que jamais que le retour de l’église dans la rue l’aidera à rayonner comme autrefois. Malheureusement en France, l’église mère protectrice pendant des siècles des pauvres doit subvenir seule à ses besoins. Avec la procession de saint Louis, nous avons pu prouver qu’avec peu d’argent, nous pouvions soulever des montagnes.

Frais engagés pour la procession :

• Frais de déplacement Fanfare d'Hanzinne (Belgique) & Paris and District Pipe Band (Ile-de-France) : 4000 euros
• Présence d’une Ambulance ordre de malte obligatoire : 700 euros
• Confections de nouvelles bannières et brassards : 800 euros
• Frais financiers : 450 euros

Total des dépenses évaluées à 5950 euros

Nous avons déjà rassemblé 2400 €, il nous manque donc 3550 euros pour finaliser le projet.