Photo de la chapelle de l'évêché de Mananjary

Sur la côte Est de Madagascar, le diocèse de Mananjary s’étend sur 14 300 km2 et compte une population d’environ 2 millions d’habitants. Il est composé de 40 prêtres et de 23 communautés religieuses qui œuvrent localement dans beaucoup de domaines, aussi bien dans les villes que dans les villages très reculés, en pleine brousse.

Ainsi, dispensaires, écoles, hôpitaux, orphelinats, séminaire, hôtellerie et églises sont entretenus par le diocèse, avec le soutien des Missions Étrangères de Paris, des œuvres Pontificales Missionnaires, de la Fondation Raoul Follereau et de nombreux bienfaiteurs privés. Il participe à leur gestion, avec l’aide des prêtres et des communautés locales. Pour cela, Mgr José Alfredo Caires de Nobrega, évêque du diocèse de Mananjary est aidé du père Adam Brodzik, économe et actuellement de deux coopérants en mission de volontariat avec les MEP.

• L’évêché, la chapelle et le petit séminaire se retrouvent sans toit, détériorés par la pluie qui continue d’y couler pendant cette saison et de fragiliser davantage les fondations.

• L’école des pauvres du quartier de Tanenbao où enseignent les sœurs de Saint-Paul de Chartres auprès des enfants les plus pauvres n’a pas résisté au cyclone qui a détruit les murs, la toiture et tous les meubles qui s’y trouvaient.

• L’orphelinat de Tsarazaza, accueillant des enfants de 2 mois à 18 ans, a perdu plusieurs bâtiments, notamment le dortoir des garçons et le dortoir des plus petits n’ont plus de toit.

• Le toit de la cathédrale de Mananjary est complètement parti laissant l’eau s’engouffrer et détériorer les bancs et meubles. D’autres églises du diocèse ont littéralement été décimées par le cyclone.

• La montée des eaux, ayant fait suite au cyclone, a détruit de nombreuses rizières, qui servent pour l'alimentation de base. La famine menace très sérieusement cette région déjà très pauvre, se situant à plus de 15 heures de route de Antananarivo.

Avec un budget d'au moins 15 000 euros,le diocèse pourra initier de nombreux projets de reconstruction :

• La reconstruction des écoles, orphelinats et dispensaires détruits ou détériorés

• L’emploi ou le réemploi de nombreux travailleurs pour les reconstructions. Cela permettra de faire vivre ces familles se retrouvant sans emploi après la destruction de leurs matériaux/bateaux/magasins/bétails. En effet les habitants cherchent avant tout un travail et de la nourriture.

• La reconstruction de la cathédrale et des églises détruites, lieux si importants pour les chrétiens malgaches, où ne pourra plus être célébrée la messe pendant plusieurs semaines.

• Une aide significative aux familles les plus pauvres et les plus atteintes par le cyclone pour permettre la reconstruction de leurs habitations.

• La reconstruction de l’évêché, de sa chapelle et des baâtiments des nombreuses communautés atteintes, lieux d’accueil en continu de nombreux prêtres, religieux et laïcs qui y trouvent un refuge.