Le but de l’association est de favoriser l’hébergement des sortants de prison pour les aider à se réinsérer dans la société et à retrouver leur autonomie. La priorité est de leur donner accès à un logement afin qu'elles puissent se poser, se réadapter à la vie extérieure et accomplir toutes les démarches nécessaires à leur réinsertion.

Dans un contexte immobilier local très difficile et onéreux, des conventions de partenariat ont été signées avec divers acteurs privés ou institutionnels qui ont accepté de mettre un logement à notre disposition : Société St Vincent de Paul, Evêché de Nice, CCAS de la Ville de Nice ... Une convention doit être également signée prochainement avec un particulier qui propose un studio inoccupé pour l'accueil d'une sortant de prison. L'association disposera bientôt de quatre logements pour accueillir et héberger les sortants de prison.





Du fait de sa création récente, l'association n'a pas encore de ressources pérennes et doit rechercher de nouveaux fonds en permanence pour continuer à payer les loyers et les frais liés à l'entretien des logements et à la prise en charge du public accueilli.



Notre association ne bénéficie pas de ressources stables et pérennes, mais vit de quelques rares subventions ponctuelles et exceptionnelles et surtout de dons. Ce sont les dons qui permettent à notre association de continuer à exister et d'essayer de poursuivre son action.

Les fonds collectés serviront à payer :
- le montant total de nos charges mensuelles qui s'élève à 568€ par mois pour 4 studios,
- les diverses charges liées à l'entretien des autres logements : abonnement EDF, assurance, achat de meubles et d'équipements, entretien courant des logements ...

En fonction de leurs possibilités, les personnes hébergées participent à ces charges en versant 10% de leurs ressources à l'association. Mais il faut souvent un certain temps avant qu'elles ne parviennent à percevoir un revenu (droits au chômage, RSA, salaire, AAH ...).

Il est donc vital pour l'association de rechercher et de trouver des ressources régulières pour continuer à assurer sa mission auprès de celles et ceux qui sont souvent ignorés par la société ...

Avec 2 490€, nous pourrons financer 4 mois de loyer pour nos 4 studios, ainsi que les frais de cette campagne de collecte.


" Mon histoire avec l’association a commencé quand j’ai appris, au bout de 8 ans de détention, que j’allais avoir une permission. Après 8 ans d’enfermement, on est complètement perdu lorsqu’on sort pour la première fois.

En prison, comme on regarde la télé, on pense qu’on reste en contact avec la vie au-dehors. Mais c’est faux. En 8 ans, tout avait changé et le premier mois après ma libération a été très dur. Au début, quand j’arrivais devant une porte, j’attendais qu’on me donne l’autorisation de l’ouvrir. Dehors, j’avais peur de traverser la rue. J’étais paniqué de ne plus arriver à vivre comme avant. La première chose que m’a donnée l’association, c’est une adresse fixe. Avoir une adresse, c’est la chose la plus importante quand on sort. Pour n’importe quelle démarche elle vous est demandée : pour refaire sa carte d’identité, obtenir une carte vitale, chercher du travail ...

Celui qui n’a rien, pas de famille ou d’ami pour l’accueillir à la sortie, pas d’adresse, pas d’attache, il retourne en prison. Quand vous n’avez aucun endroit où dormir, ni d’argent pour payer l’hôtel, vous faîtes comment ?
Ça m’a pris du temps pour trouver un travail. Vous imaginez ce que ça peut donner, avec le chômage partout, de se remettre dans le circuit à presque 50 ans, après une interruption de 8 ans ? Plus d’une fois, j’ai cru que je n’y arriverais jamais.
Trouver un logement est aussi difficile que décrocher un travail."