La maison des plus petits répond à un enjeu de société majeur actuellement délaissé par les acteurs médico-sociaux.

Le traitement du handicap est majoritairement laissé à la responsabilité des familles. Si la famille ne peut assumer cette responsabilité, du fait de sa situation sociale (carences éducatives, difficultés psychiques, conflits familiaux...), les enfants sont accompagnés dans des conditions peu adaptées à leur jeune âge.

L'objectif de la maison des plus petits est d'accueillir en internat, toute l'année, 7 enfants de 0 à 6 ans, présentant des problèmes de santé (handicaps, maladies chroniques, maladies orphelines...) dans un cadre qui se rapproche le plus possible d'un environnement familial.

La maison peut aussi accueillir des enfants nés sous le secret, abandonnés par leurs parents.

La maison des plus petits est un projet innovant par :

1. La modalité d'accueil 24h/24, 7jours/7, toute l'année ;
   
2. Le nombre d'enfants accueillis afin de leur offrir un cadre humain et familial ;
   
3. La collaboration de professionnels du secteur médico-social et de jeunes en service civique ;
   
4. L'implantation géographique de la maison au coeur de la ville.
   

Tout ceci permettra d'offrir à ces plus petits toute l'attention nécessaire à cette étape de leur vie et leur apportera les ressources pour grandir physiquement, affectivement et intellectuellement.

A l'âge de 6 ans, les enfants pourront rejoindre les structures existantes.

Mais d'où vient le projet ?

Une prise de conscience

Tout d’abord, il y a eu un constat. Une prise de conscience d'une réalité française inconnue. Des enfants nés sous X, abandonnés par les parents, confié par les parents à des institutions, mis sous protection de justice.

Confirmé par les chiffres

• (le rapport sénatorial Dini-Meunier de Juin 2014) « Outre la montée des situations de précarité, voire de pauvreté, les services de l'ASE (aide sociale à l'enfance) sont davantage confrontés qu'auparavant à des enfants "à grosses difficultés" (handicaps, troubles psychiques ou psychiatriques, violences), dont la prise en charge s'avère plus complexe. »
  
• Le Défenseur des enfants estime que «le taux d'enfants pris en charge en protection de l'enfance et bénéficiant d'une reconnaissance de la MDPH s'établirait à environ 17 %.»
  
• Ce taux est particulièrement élevé en regard d'un taux de prévalence du handicap s'établissant de 2 % à 4 % pour la population générale. Il est, par conséquent, environ 7 fois supérieur. Sur cette base, il est possible d'affirmer que ce sont près de 70 000 enfants qui seraient concernés, sur les 308 000 enfants faisant l'objet d'une mesure d'aide sociale à l'enfance (données de la DRESS, juin 2015).
  

La rencontre de professionnels

La Rencontres de professionnels de santé, de directeur d'établissement, de responsable d'association, de médecin pédiatre, de parents d'enfants handicapés, de parents ayant adoptés des enfants handicapés. Nous a motivé à constituer un groupe de réflexion et par la suite une association loi 1901.

Les fondations

Nous sommes maintenant en pleine recherche de locaux, de financement ! De plus la rencontre avec la direction de l'aide sociale à l'enfance qui encourage le projet nous a pleinement motivé !!

L'ouverture

Elle est prévue pour septembre 2018 !

La collecte sera affectée aux dépenses nécessaires pour l'ouverture de la maison :

1. Recrutement d'un(e) chargé(e) de mission pour réaliser les dossiers d'agrément auprès des autorités de tutelle et assurer
   
2. Recherche et aménagement des locaux ;
   
3. Création des supports de communication destinés aux partenaires institutionnels et privés ;
   
4. Acquisition de matériel (lits, table à langer, jeux..)
   

Le budget annuel d'une maison est d'environ 800 000 euros dont la majorité sera prise en charge par la sécurité sociale, nous sommes en train d'établir un accord de principe pour obtenir un prix de journée par enfant.

Ce projet est très inspiré de l'Arche de Jean Vanier, avec une vie communautaire et des professionnels qui viennent à la journée. Le montage financier est similaire avec un prix de journée attribué par l'agence régionale de santé et des mécènes et donateurs privés. Le prix de journée prends en charge la majorité de la masse salariale et permet d'assurer la pérennité sur l'avenir.

Une rencontre avec l'Agence Régionale de Santé est prévue début 2018.

Il reste à la charge de l'association :
- de trouver des locaux et de les aménager
- d'acheter le matériel nécessaire
- d'assurer le recrutement, la formation et l'accompagnement des volontaires vivant sur place avec les enfants
- de payer le salaire d'une personne qui assure la pérennité et la vision du projet

Les financements publics affectés au fonctionnement de La maison des plus petits seront disponibles à compter de l'accueil effectif des premiers enfants.