«Chez une victime du burn out, la probabilité de rebondir est indexée au degré de sécurisation que produisent famille, amis, collègues, pouvoirs publics, histoire et culture personnelles. Un individu dépourvu d’une telle solidarité ne se redresse pas. Le tranquillisant le plus efficace n’est pas le médicament chimique ; c’est l’autre - le parent, le conjoint, le camarade - et particulièrement la confiance qu’ensemble ils ont tissée et qui ici donne toute sa force.»
Boris Cyrulnik - Psychiatre et neurologue

«Je vis actuellement un burn out depuis 2 mois. Du jour au lendemain, insomnies, effondrement physique, psychique, etc. Je ne peux plus travailler, ni faire quoi que ce soit. Chez moi, cela ne se passe pas très bien avec mon compagnon, ce qui n’arrange pas l’affaire et j‘envisage d’aller en clinique (ce qui n’est pas la solution qui m’enchante) car j‘ai un grand besoin d’etre soutenue. Quelles sont vos modalités de séjour? J’ai un grand besoin d’aide.»
Une personne en demande d’accueil

Un résident témoigne :

‘Au temps pour toi’, c’est un lieu de vie et d’accueil :

• situé au coeur du Limousin et de la région la moins polluée de France, riche d’une nature luxuriante propice aux promenades et au repos intérieur.
• à 3h de Paris en train, 6h depuis Bruxelles
• équipé de 4 chambres d’accueil aujourd’hui, visant 12 chambres fin 2019
• animé par une équipe de 5 permanents
• proposant des séjours de longue durée (minimum 3 semaines)
• un environnement non médicalisé (l’équipe ne soigne pas, mais prend soin des résidents)
• un horaire quotidien équilibré entre activités manuelles, repos et temps d’accompagnement
• un cadre de vie articulé autour de 7 propositions majeures : la prise de recul géographique et social, les activités manuelles, le travail sur soi, l’accompagnement personnalisé, la vie en groupe, la rencontre d’autres fragilités et le soutien au retour au travail.
• une participation aux frais fonction de la durée de séjour
• une occasion unique dans une vie pour puiser dans un environnement bienveillant des changements à transmettre ensuite autour de soi, à la maison comme en entreprise
• une production fermière et maraichère basée sur les principes de la permaculture, en collaboration avec des organisations locales.

L'association a choisi de mener une phase pilote, de mars à août 2017 de façon à démontrer qu'elle répond à une demande et qu'elle y répond de façon adéquate. En six mois, nous avons reçu un total de 176 demandes d’information, dont 27 demandes d’accueil fermes. Ces chiffres dépassent nos attentes, et disent par eux-mêmes l’intérêt pour une structure comme la nôtre. Nous avons accueilli sept personnes différentes, pour une moyenne de deux mois par personne :

• deux ont totalement changé d’activité professionnelle
• trois ont repris leur activité précédente mais en rééquilibrant leur rapport entre vie privée et professionnelle
• les deux dernières étaient des mauvais castings (pour l’une un faux burn out mais une vraie pathologie psychiatrique lourde, pour la seconde une emprise familiale enfermante)

Forts des résultats de la phase pilote, nous avons choisi de déménager vers une maison où pérenniser notre proposition.

Pour installer notre proposition dans la durée, notre choix s’est posé sur une maison offrant quatre chambres en l’état, et possédant le potentiel d’en ouvrir au moins dix autres.

Nous y avons accueilli notre premier résident de la seconde vague le 14 janvier 2018. Depuis, les chambres ont été pleines en permanence et à l’heure où nous écrivons ces lignes, nous avons accueilli neuf personnes différentes en 2018. Les résultats de la phase pilote ne cessent de se confirmer, tant nous voyons des personnes repartir plus conscientes, plus solides et porteuses de choix forts.

A l’heure actuelle, nous avons une liste d’attente de 12 personnes.

Nous avons ouvert trois processus d’embauche, deux pour des mi-temps et un pour un plein temps.

Notre modèle économique atteint son équilibre avec 12 résidents en moyenne et un chiffre d'affaires de 270K€. Dans ce modèle, le fonctionnement est à charge des résidents et l’investissement repose sur des apports extérieurs.

Notre modèle économique est sujet à de nombreuses opportunités sur lesquelles nous travaillons déjà : la reconnaissance du burn out comme maladie (permettant la prise en charge des séjours), la participation des employeurs à certains séjours, le soutien d’entreprises à titre de sponsoring (véhicule électrique sponsorisé, produits mis à disposition, ...), la création de sources de revenus complémentaires, et la baisse des coûts via des investissements à impact...

Pour son installation définitive, l’association a choisi une ancienne ferme de bois et de pierre de 1100m2 située au coeur du Limousin. Rachetée en 2000 par un ébéniste, elle a été depuis totalement restaurée par ses soins. Entourée d’un parc de 2,5 ha, la propriété correspond parfaitement aux besoins de l’association, par sa situation en pleine nature mais accessible, par ses volumes bien proportionnés, sa chaudière à bois, mais aussi par son grand potentiel (volumes encore non exploités).

Elle nous est vendue à un prix de 300.000€ (hors frais notariaux) fixé par une promesse de vente. C'est l'objet de cet emprunt.

L’association a choisi une maison où l’activité puisse se poursuivre en l’état, tout en menant des transformations de mise aux normes et d’extension de la capacité d’accueil. L’objectif des travaux est de finir l’aménagement des espaces non exploités et de porter la capacité de la maison de 4 à 12 résidents, les premiers devis sont en élaboration et l’estimation de budget total tourne autour de 250.000€.

Pour les travaux, l'association a déjà levé 195.000€ (23.650€ en Belgique via la fondation Roi Baudouin, 75.065€ en dons directs au fonds de dotation, 31.285€ via un finacement participatif sur internet, 65.000€ via la fondation AnBer). Notons ici également les dons en placement de produit par 2 entreprises (7000€ de literie et 4000€ de linge de maison).

Plusieurs dossiers sont encours auprès de fondations pour couvrir les 55.000€ restants :

Pour votre soutien via le fonds de dotation de l'association :
Par chèque à : ’Fonds ATPT’, Les Gannes, 87260 Saint Paul
ou par virement interbancaire :
RIB (France) 19506 00011 28119071633 75
IBAN (étranger) FR76 1950 6000 1128 1190 7163 375
BIC : AGRIFRPP895
Merci d'accompagner votre virement d'un petit mail à info@atpt.eu de façon à ce que nous ayons une adresse où vous adresser le reçu.

Pour le régime ISF / IFI, merci de nous contacter.

Un projet soutenu par la Fondation AnBer et la Fondation Roi Baudouin (en Belgique).

Docteur Jacques Denizot, psychiatre addictologue
Président fondateur de l’association «Loire et Canal», qui lutte contre l’exclusion en proposant des activités de construction nautique et d’entretien du canal.
Président fondateur de l’association «RenPar» (Renoncement et Pardon), qui accueille, aide et soigne les personnes auteurs comme victimes d’abus sexuels

David Duprez
Entrepreneur dans l’âme, depuis 5 ans dans l’accompagnement des personnes (Gestalt, IFS et Jean Mombourquette).

Etienne Heriard
Ancien haut cadre dans le CAC40, il a quitté le monde de l’entreprise pour s’engager à l’Arche où après avoir été responsable de communauté pendant 6 ans il est aujourd’hui responsable régional.

Catherine Pénicaud
Educatrice spécialisée à la retraite, engagée dans de nombreuses activités et associations locales.

Philippe le Hodey
Président d’un groupe de presse belge, administrateur de plusieurs entreprises et promoteur immobilier, il est très actif dans le soutien d’associations dont l’action est tournée vers le changement sociétal.

Olivier Terlinden
Cadre consultant en énergie, photographe nature et membre d’un habitat partagé, il est très impliqué dans de nombreux engagements sociétaux.

Claudy Thomas
Ancien cadre commercial de l’industrie des télécommunications, administrateur d’une association belge d’assistance aux jeunes et à leurs proches qui connaissent des difficultés sociales.

Jean-Baptiste van den Hove (fondateur)
A 30 ans, j’étais le prototype du jeune cadre dynamique et enthousiaste promis à une belle carrière. Grosse voiture, gros salaire, grosses responsabilités, … gonflé à bloc. Le burn out a tout détruit en quelques semaines. Il m’a fallu deux années pour me reconstruire : la première dans un lieu de vie pour jeunes toxicomanes, la seconde auprès de personnes en situation de handicap. Deux années tellement inspirantes que j’ai choisi d’ouvrir un lieu d’accueil pour le nombre croissant de personnes qui traversent le burn out et n’ont d’autre choix que l’hôpital ou la solitude !

Le lieu est également porté par un nombre croissant de bénévoles !