Il y a quelques années, avec SAJE nous avions produit la mini-série humoristique Le Cathologue, qui avait été diffusée sur KTO et sur YouTube (plus d’un million de vues).

Nous avons un nouveau projet de mini-série, à la fois humoristique, didactique et missionnaire, à la croisée de nos deux passions : la foi et le cinéma. Le but de cette série intitulée LE BUREAU DE LA CENSURE est d’analyser les traces de Dieu qui se cachent dans les films grand-public que tout le monde (ou presque) a vus. Nos contemporains ne disposent plus aujourd’hui du référentiel culturel qui leur permet d’appréhender certains des messages spirituels véhiculés parfois dans de grands blockbusters. Ils sont aussi désarmés que lorsqu’ils visitent une cathédrale sans comprendre les symboles ou les représentations bibliques proposées par la peinture ou la statuaire. LE BUREAU DE LA CENSURE se propose de leur donner ces clés de compréhension, à partir d’une fiction.

Dans une dictature imaginaire et hors du temps, le Censeur décide de la diffusion, ou non, de tel ou tel film. Son critère : les idées chrétiennes doivent à tout prix être filtrées. Toute œuvre promouvant de près ou de loin le message de l'Église et du Christ ne passe pas les mailles de sa censure. Il est assisté dans sa tâche par une Apprentie, qui n’a pas (encore) son coup d'œil expert pour repérer les clins-Dieu parfois subliminaux du septième art. Chaque épisode décide du sort d’un film… Alors, sera-t-il jugé convenable, ou recevra-t-il l’irrévocable coup de tampon ?

La série se compose d’épisodes de 10 minutes environ. Son unité tient à la présence des deux personnages récurrents (le Censeur et son Apprentie) ainsi qu’au décor systématique du bureau. Les épisodes, indépendants, peuvent se regarder de manière non-chronologique : la personnalité des personnages évolue peu et les éventuelles références aux épisodes précédents sont légères. Une fois le duo bien installé, il sera toutefois possible d’aller plus loin (le Censeur qui doute de sa mission, l’Apprentie qui veut prendre du galon…).

Chaque épisode se concentre sur un unique film et en propose une lecture possible. Une idée maîtresse se déploie tout au long de la vidéo : c’est ce message-clé qui peut faire office de titre.

Ex :

• ”Bruce Tout-Puissant” : La force s'accomplit dans la faiblesse
• L’Amour selon “The Office”
• Être un révolutionnaire à l’image du Christ avec “Dragon”

Voici la liste potentielle des films qui seront analysés :

Le fond de la vidéo est résolument cinéphile : dans le choix éclectique des films étudiés, des grands classiques aux pépites plus pointues, et dans l’analyse fouillée, passionnée et passionnante, qui porte sur tout ce qui “fait” un film (construction dramatique, répliques, réalisation, jeu…). C’est là la vraie promesse du format, et la théorie développée dans chaque épisode est, sinon convaincante, très solide d’un pur point de vue cinématographique. Sans être élitiste, l’analyse se permet des références pop culture accessibles à tous, tirées du petit ou grand écran (citations cultes, films mémorables de tel ou tel réalisateur, etc.)

Le format est par ailleurs théologiquement fiable et bien informé sur la doctrine de l’Eglise. Les propositions d’interprétation sont toujours Magistère-compatibles.

STORYTELLING & INCARNATION

Pour “habiller” le message, la série raconte une histoire : celle du Censeur et de son Apprentie, chargés d’analyser un film, pour décider de son sort. Le faux pays, le contexte du “Bureau de la Censure”, le binôme mal assorti… cette mise en situation donne au format toute sa personnalité.

TONALITÉ HUMORISTIQUE

Le choix d’un duo de personnages dynamise l’écriture, permet de jouer sur les caractères et compétences opposés, et évite le monologue type “cours magistral”. Le “double discours” du Censeur crée par ailleurs une connivence avec le viewer (cf : Tactique du diable de C.S. Lewis).

ENNUI INTERDIT

L’écriture est “pensée Youtube”, avec une entrée en matière efficace, des ruptures pour maintenir l’attention, et une durée dans les standards de la plateforme. Les extraits de films, qui viennent parfois illustrer le propos, rythment la vidéo.

Le Censeur :  C’est lui le personnage principal. Riche d’une longue expérience, sûr de lui, il maîtrise extrêmement bien son métier. On devine qu’il n’a pas fait grand chose d’autre dans la vie. Rigide dans son raisonnement (“J’applique le règlement, point.”), blasé d’avoir raison d’avance, il sourit peu. Il a tout de même plaisir à traquer le moindre faux-pas et a une haute idée de sa mission. Son débit a tendance à franchement s’accélérer en cours d’épisode. Sévère pour les erreurs des autres, consterné par le faible niveau de son apprentie, il prend sur lui pour ne pas s’énerver et former la relève. Il lui donne parfois une chance de se rattraper en posant des questions, sans jamais renoncer au vouvoiement.

L’Apprentie : Une femme d’une vingtaine d’années. Plus jeune, plus fraîche, elle a soif d’apprendre et admire le savoir-faire du Censeur. Brouillonne dans sa bonne volonté, naïve, elle a du mal à repérer les messages chrétiens. Même quand une démonstration est éclatante, elle ne masque pas son étonnement : “Ben ça alors, il fallait le voir… ! Maintenant que vous le dites…” Derrière sa candeur souriante, elle a parfois des remarques très justes, qui mouchent le Censeur. C’est un personnage qui pourra être amené à évoluer au long des épisodes, pour aller vers davantage de confiance en elle au fil des saisons.

Nous sommes dans le bureau du Censeur. Un décor qui tient à la fois de la cabine de projectionniste par son exigüité, de l’officine de la Stasi par sa sobriété, de la salle des archives par son côté poussiéreux. La pièce, sans fenêtre et que l’on peut supposer au sous-sol, est essentiellement occupée par le bureau du Censeur, où trônent un téléphone fixe, une machine à écrire, un ou deux dossiers… Sur des étagères métalliques, des classeurs, des bobines dans leurs boîtes, le tout méticuleusement étiqueté. Tout cela sent très fort la bureaucratie.

Le Censeur porte un uniforme (ou costume) aux couleurs ternes. L’apprentie a les mêmes contraintes vestimentaires mais les contourne avec un accessoire fantaisie ou une touche de couleur.

Manuel de Teffé :
Originaire de Rome, il est réalisateur, scénariste, écrivain et producteur exécutif. En 2003, il a fondé Shineout Productions et, au fil des ans, il a acquis une vaste expérience en tant que réalisateur et scénariste dans le domaine des documentaires, des vidéos musicales et de la publicité notamment pour des organisations internationales à but non lucratif.

En raison des droits à verser aux ayants-droits de ces films, nous ne pourrons pas monétiser ces épisodes. Il nous faut donc les financer par des dons. Nous avns déjà collécté 13095€, à présent, nous avons besoin de vous !

Les fonds récoltés serviront à financer la production globale de la série et plus concrètement :

L’'objectif est de tourner 10 épisodes en tout, en mutualisant les coûts sur plusieurs jours de tournage. Il faut compter en moyenne 15 000 euros par épisodes.

Saje Distribution est une société de distribution cinématographique française, spécialisée dans la diffusion (en salle, dvd, vod et directement en DVD) de films d’inspiration chrétienne. Vous pouvez nous retrouver sur www.sajedistribution.com

Nous avons également diffusé les films suivants :