Description
Qui sont les Petites Soeurs des Pauvres de Lyon Croix-Rousse ?
Depuis presque 160 ans, sur les pas de leur fondatrice Sainte Jeanne Jugan (1792-1879), les Petites Sœurs des Pauvres recueillent, prennent soin, et accompagnent jusqu'en fin de vie les personnes âgées les plus démunies.
Depuis 1861, c’est :
- 159 ans de vies consacrées à Dieu dans le service des personnes âgées pauvres de la Croix-Rousse sans distinction de cultures ou de religions.
- 159 ans d’accueil de personnes âgées fragiles. Nous les hébergeons, nous nous en occupons au quotidien et les accompagnons dignement jusqu’à leur fin de vie.
- 159 ans d’amour, de sourire, d’écoute, de tendresse et de joie donnés aux anciens souffrant d’isolement et de solitude.
Missionnaire, la Congrégation est implantée aujourd'hui dans 31 pays.
Notre projet : Aménager 84 chambres médicalisées
En juin 2017, face à d'importantes réparations et devant la complexité de mise aux normes (modernes dans un bâtiment ancien), les Petites Sœurs des Pauvres de Lyon Croix-Rousse se retrouvent dans une impasse. Elles sont obligées de faire le constat qu’il faut reconstruire « Ma Maison ». Sans cela, elles ne pourront continuer d’obtenir leur agrément pour rester un Établissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD) et donc pouvoir poursuivre leur mission. Un véritable défi !
« Accueillir les personnes âgées les plus démunies, les réconforter, les soigner : telle est notre vocation de Petites Sœurs des Pauvres. Fidèles à notre charisme, nous voulons que notre Maison soit un lieu de vie, où les personnes âgées se sentent chez elles, aimées, estimées, écoutées. L’accompagnement jusqu’en fin de vie est au cœur de notre mission. C’est pourquoi l’établissement doit forcément être médicalisé et répondre à des normes strictes.» Mère Juliana
Dans l’immédiat, c’est 84 chambres qui ont besoin d’être équipées, notamment avec des fauteuils spécialisés et du mobilier fonctionnel (tables d’alités, tables de chevet,…) pour des résidents dépendants. Comme le bâtiment, ce mobilier doit répondre à des normes de sécurité (anti-feu, anti basculement,…) et doit être adapté aux handicapes des personnes dépendantes. C'est pourquoi, il doit être renouvelé dans sa très grande partie. Et, il faut également compléter et remplacer certains lits médicalisés forts coûteux.
BUDGET
Remplacement et complément de lits médicalisés : 25 000 €
Mobilier (fauteuils, tables de chevet et tables d’alités, lampes,..) : 59 000 €
Coût Total à financer : 84 000 €
1 000 € en moyenne par chambre.
Merci pour votre aide.
Donner plus d’intimité aux résidents
Ancienne chambre vétuste double, à 2 lits séparés par un rideau
Nouvelle chambre individuelle prête à être aménagée
WC et salle de bain communs
Salle de bain et WC privatifs
Histoire de «Ma Maison» et nécessité de reconstruire
- visibility«Ma Maison» de 1861 à aujourd'hui
En 1861, il y avait une Maison de Petites Sœurs des Pauvres à Lyon, dans le quartier de la Villette. Monsieur Joseph Perret, qui connaissait l’œuvre et l’appréciait, pensa qu’une Maison dans le centre populeux et ouvrier de la Croix-Rousse était plus que nécessaire. Il fit part de ce projet à la Mère Générale et obtint l’autorisation. Malheureusement, la propriété qu’il avait repérée n’était pas encore à vendre. Les Petites Sœurs des Pauvres décidèrent donc de louer un ancien pensionnat et dès le 13 Novembre 1861, elles y accueillirent 5 personnes âgées. En décembre, la propriété convoitée fut enfin A VENDRE. Mr. Perret l’acheta au nom des Petites Sœurs des Pauvres. En Avril 1862, les Petites Sœurs purent commencer à l’aménager. A peine un mois plus tard, elles y accueillaient déjà 92 personnes âgées. Entre 1866 et 1909, d’importants travaux d’agrandissement furent entrepris: construction de la Chapelle, de nouvelles ailes et d’annexes. De 1910 à 2017, les aménagements et les rénovations se succèdent. Mais le bâtiment se fait de plus en plus vieux !
En 2017, Les Petites Sœurs des Pauvres doivent à contre-cœur se rendre à l’évidence : les réparations sont un gouffre, les études de transformations pour mise aux normes restent sans solution! L’EHPAD ne pourra bientôt plus obtenir son agrément - indispensable à la poursuite de leur mission!
Impensable pour elles d’abandonner leurs 73 résidents. Sauvées par la place disponible sur leur terrain, elles font le courageux choix de se lancer dans un projet de reconstruction, conscientes qu’elles vont devoir, en parallèle de leur quotidien, redoubler d’effort pour en trouver le financement.
- visibilityQuelles solutions de financement ?
Au financement du quotidien s’ajoute désormais celui de la construction.FINANCEMENT DE LA CONSTRUCTION
Pour garder leur liberté d’accueillir les personnes les plus pauvres, les Petites Sœurs des Pauvres doivent rester indépendantes. Ainsi, contrairement à ce que l’on pourrait penser, elles ne peuvent prétendre à aucune subvention publique dédiée au bâtiment car les contres-parties demandées créeraient des contraintes et obligations incompatibles avec la poursuite de leur mission.
C’est pourquoi, elles multiplient, avec l’aide de bénévoles, toutes actions favorables pour collecter des fonds et trouver de nombreux bienfaiteurs et donateurs (legs, dons, parrainage).FINANCEMENT DU FONCTIONNEMENT QUOTIDIEN
Les résidents étant pauvres, ils ne sont pas en mesure de payer le coût d’une journée à charge. En tant qu’EHPAD, la dépendance est financée à hauteur de 30% par le Conseil Général via l’allocation personnalisée à l’autonomie (APA) ; le soin est financé intégralement par l’ARS.
Reste à charge pour les Petites Sœurs Des Pauvres : 70% des frais « dépendance », la restauration, les frais de personnel non médical, la maintenance et l’amortissement des bâtiments.
Fidèles à l’esprit de Jeanne Jugan, les Petites Sœurs des Pauvres quêtent (= solliciter l’aumône, en numéraire ou en nature, pour son prochain nécessiteux, en se substituant à lui) pour trouver ce financement.
Ainsi, votre solidarité, vos dons et legs participent et vous englobent dans leur mission. Merci !
La vie dans « Ma Maison » en parole et en image
« On a une grande liberté, c’est important pour moi. Chacun a sa place, on n’impose pas »
Suzanne D.
Remerciements
MERCI!
Merci de tout cœur pour votre générosité.
Les résidents prient beaucoup pour leurs bienfaiteurs.
Chaque mois une messe est célébrée dans notre chapelle pour vous et vos familles.
Nous vous gardons dans notre prière.
Vos Petites Sœurs
« Que de reconnaissance nous devons à nos bienfaiteurs. Sans eux que pourrions-nous faire? »
Sainte Jeanne Jugan (1792-1879)
N'hésitez pas à nous contacter si vous rencontrez une personne âgée pauvre, isolée et sans famille.
Contacter Mère Julianna Tel : 04 72 10 60 80 liens.cxrousse@psdp.fr