Je suis Antoine Payeur, jeune éducateur spécialisé de 26 ans et auteur du livre « Pour moi, vivre c’est le Christ ».

Je viens vers vous dans cette campagne de Credofunding pour vous présenter mon livre et vous demander de m’aider à le faire connaître.

Ce livre est l’aboutissement d’un travail de plus d’un an qui répond directement à ma rencontre personnelle avec le Christ et à mon besoin très fort de le faire découvrir à tous et particulièrement aux jeunes car le Christ a changé ma vie !

C’est l’exhortation de saint Paul « Malheur à moi si je n’annonce pas l’Evangile » 1 corinthiens 9,16 qui m’a convaincu de mener jusqu’au bout ce projet qui peut paraître un peu fou dans le contexte actuel.

Découvrez un extrait du livre, lu par l'auteur

Très concrètement le projet est le suivant :

Jusqu’à présent, j’ai pu, grâce à la bienveillance de mon éditeur publier ce livre à bas prix pour le public et ce livre plaît bien, c’est un succès !!

En cinq mois, nous avons atteint les 1000 exemplaires vendus ! Cela constitue déjà un petit miracle que j’attribue directement à l’Esprit-Saint ! En effet, malgré une très faible visibilité médiatique ce score pour un livre très engagé est tout simplement incroyable ! Merci à tous ceux qui y ont contribué !

Pour promouvoir mon livre j’en avais acheté 250 exemplaires pour une somme de 2000 €, comme j’en suis l’auteur je bénéficie auprès de mon éditeur d’une réduction de 30%.

Or aujourd’hui, nous sommes en pleine ré-édition et j’aurais besoin de vos soutiens pour pouvoir à nouveau investir dans plusieurs dizaines d’exemplaires que je vendrai 5€ lors des témoignages que je suis amené à faire dans les aumôneries et groupes de prières.

Je précise que pour pouvoir vendre ce livre 12€ (prix public), j’ai renoncé à tout droit d’auteur. Mon objectif est uniquement de faire connaître la miséricorde de Dieu dans nos vies.

« Si j'annonce l'Evangile, ce n'est pas pour moi un sujet de gloire, car la nécessité m'en est imposée, et malheur à moi si je n'annonce pas l'Evangile! » 1 corinthiens 9,16

Quelques explications sur une photo de couverture pour le moins surprenante :

L’idée était de trouver une photo vraiment « décalée » d’un titre auquel je tenais absolument et qui puisse parler à des jeunes loin de Dieu. Particulièrement les jeunes que je côtoie dans le cadre de mon travail et qui s’identifient au film "Scarface".

C’est donc en ce sens que j’ai parodié Al Pacino qui incarne le symbole de la réussite par l’illicite et l’argent en un symbole de conversion par le Christ qui est La vérité et la vie !

C'est une véritable bataille pour gagner en visibilité, mais j'ai déjà eu la chance d'être interviewé par différents médias de la Communauté Chrétienne :

J'utiliserais les fonds pour racheter un stock de livre auprès de mon éditeur. Je revendrai ensuite ces livres 5€ lors de mes interventions.
3 000€ me permettrait donc d'acheter 300 livres tout de suite, et presque 600 en tout puisque à chaque vente de deux livres je peux en racheter un.

Explications : Un livre me coûte 10€ auprès de mon éditeur. Si vous me donnez les moyens d'en acheter deux, j'en acheterai en réalité trois puisque la vente des deux premiers me permettra d'en racheter un troisième.

(En réalité ce sera un peu moins que cela puisque, certains livres ne seront pas vendus mais donnés en contrepartie, et qu'une partie de la collecte servira aussi à couvrir les frais de ports de ces envois.
Ce qui ne change rien à l'objectif, faire connaitre le Christ, plus vous m'aidez plus je pourrai diffuser mon témoigagne aurès des Jeunes pour leur parler de ma rencontre avec le Seigneur!)

Un mot sur mon éditeur :
Les éditions du Jubilé / Le Sarment, fondées en 1979, sont dédiées à l'annonce de l'Evangile, particulièrement aux jeunes, dans la ligne de l'exhortation apostolique (JP II 1988) "La vocation et la mission des laïcs dans l'Eglise et dans le monde". Ses animateurs sont liés à l'Association privée de fidèles "Institut du Fleuve", qui y dirige la collection "Totus".

• message

  la naissance d'un veilleur
  
  Article d'Aleteia 19/12/2015
  

  Dans son livre Pour moi, vivre c’est le Christ, Antoine Payeur raconte la « conversion » d’un jeune élevé dans une famille catholique, qui prend possession de l’héritage légué par ses parents. « Conversion », car sans avoir jamais abandonné la foi, il ne se l’est appropriée qu’après l’adolescence. Dès le collège, il voit ses camarades s’adonner à des comportements destructeurs : drogue, alcool, sexe. Il les refuse en raison de son éducation, sans pouvoir encore expliquer ses refus. Rétrospectivement, il a conscience d’avoir échappé à des pièges. Éducateur à la Fondation d’Auteuil Fourvoyé dans des études scientifiques qui ne lui conviennent pas, il découvre le travail d’éducateur avec la Fondation d’Auteuil. C’est sa vocation, et les premiers contacts avec les jeunes en difficulté le choquent et le passionnent. Un jeune s’en prend à une éducatrice, il les sépare, s’en suit une altercation durant lequel le jeune, sort un couteau suisse et exige qu’Antoine vide ses poches. Il obtempère en sortant une Bible. Cet objet inattendu calme un peu la tension… En fin de compte, le jeune agresseur se dit lui-même catholique, l’éducateur et le jeune entretiennent alors une discussion un peu surréaliste mais amicale. Des jeunes sans famille

  

  C’est à ce moment-là qu’Antoine Payeur prend conscience de la valeur de ce que lui ont légué ses parents. « Ces jeunes sont carencés. Il leur manque un ou deux parents, qui prennent le temps de s’occuper d’eux, de les aimer ». Quand le projet de loi du mariage homosexuel commence à faire la une des médias, Antoine s’inquiète du problème de filiation induit. Que l’on puisse priver, légalement, un enfant de sa filiation biologique lui semble profondément dangereux et destructeur. Pourtant, il n’est pas des premières « manifs pour tous ». « Les manifestations, je ne voyais pas tellement l’intérêt », se souvient-il. Ses parents montent à Paris pour chaque manifestation, en revanche, et il est scandalisé par le traitement médiatique des évènements : chiffres sous-estimés, caricature de débat public, etc. La répression policière le convainc Il décide donc de participer aux dernières manifestations autorisées avant le vote de la loi, puis à certaines non-autorisées. Il s’éclipse de l’une d’entre elles pour se rendre à la messe, et son assiduité auprès de l’Eucharistie le sauve du panier à salade : 67 de ses compagnons ont été emmenés. Il va les chercher rue de l’Évangile et avec plusieurs d’entre eux monte le groupe des Veilleurs. Il s’agira de veiller toute les nuits sur l’esplanade des Invalides, jusqu’à ce que le projet de loi soit retiré. Le premier soir, ils sont 350, rameutés par le groupe Facebook initié par Nicolas Bernard-Buss, l’un des fondateurs, qui finira par faire de la prison ferme. « Nous nous sentions bien petits sur cette immense esplanade », se souvient Antoine Payeur. Le salut vient des CRSS Mais la bêtise du Ministère de l’Intérieur vient au secours des manifestants. Contre les 350 veilleurs armés de bougies et qui alternent chants de messe et chants scouts, l’État déploie quinze bus de CRS. Les policiers encerclent les manifestants, qui reçoivent le soutien de trois députés, puis chargent ! L’affaire fait du bruit dans les réseaux sociaux et les Veilleurs deviennent un phénomène hexagonal. Laisser les commandes à Jésus Tout au long de son récit, Antoine Payeur égraine les signes de la Providence dans sa vie. A chaque fois qu’il s’en remet au Christ, il trouve des opportunités qui s’ouvrent à lui. Engagé auprès des Missions étrangères de Paris (MEP) en Thaïlande, il espère travailler en contact avec les toxicomanes, un sujet qui le marque profondément depuis son expérience à la Fondation d’Auteuil. Lorsqu’il arrive, il constate que « par hasard » ou plutôt par providence les MEP viennent de monter un centre de désintoxication, auquel il est affecté sans avoir rien demandé. Fiancé depuis 3 mois, il se prépare à une nouvelle aventure, en toute confiance. « À chaque fois que l’on s’en remet à la prière, il arrive des trucs », assure-t-il.

  
  http://fr.aleteia.org/2015/12/19/la-naissance-dun-veilleur/