Description
Notre Dame de Consolation : Un nouveau mur recevant les plaques mémorielles avec un bas relief va être inauguré pour marquer les 10 ans et les 1000 plaques du chemin de consolation. Depuis 2015, le chemin de consolation de la Sainte-Baume est un chemin pour les femmes et les hommes qui n’ont pu accueillir l’enfant qu’ils attendaient quelles qu’en soient les raisons (IVG, IMG, fausse-couche, grossesse extra-utérine…).
Cette consolation peut prendre trois visages :
• un pèlerinage intérieur sur le chemin qui mène à la grotte de Marie-Madeleine
• la pose d’une plaque mémoire gravée au nom de leur enfant qui n’a pas vu le jour dans la mémorial situé au cœur même de la grotte de Sainte Madeleine
• l’écoute, auprès des dominicains ou de bénévoles de Mère de Miséricorde.
Ce chemin est ouvert à tous, croyants ou non, quelle que soit leur confession
Sur ces photos :
- L’accès à la grotte se termine par les 150 marches symboliques des psaumes qui nous élèvent vers Dieu
- L'Entrée du sanctuaire
- A l’arrivée, au pied du Calvaire une croix accueille le pèlerin…
En 2015, ce fût une grande joie pour la fraternité Mère de Miséricorde d’annoncer l’aboutissement d’un projet que nous avions porté conjointement avec l’actuel Mgr David Macaire, archevêque de St Pierre et Fort-de-France, alors prieur des dominicains de la Sainte Baume et qui l’avait accueilli dans l’enthousiasme.
Un « Chemin de la Consolation » a vu le jour, inauguré par Mgr Rey, sur le sanctuaire de la Sainte-Baume, menant du calvaire à la grotte de Sainte Marie-Madeleine, émaillé de paroles et méditations et qui, en un pèlerinage tout aussi intérieur, aboutit au rocher de la grotte basse, sur lequel les parents qui le désirent peuvent faire apposer une plaque portant une date et le prénom de leur enfant non-né.
Ils y trouvent également la possibilité de rencontrer un frère dominicain, ou de contacter la fraternité Mère de Miséricorde pour un prolongement de cette démarche d’apaisement. Aujourd’hui nous fêtons 1000 plaques apposées depuis la création de ce parcours d’apaisement.
Inspirée par Saint Jean-Paul II, l’idée est née de créer un lieu de mémoire pour honorer le souvenir des enfants qui n’ont pas vu le jour et qui sont restés sans sépulture : le chemin de consolation. Un Chemin de Consolation n’est donc pas seulement un petit parcours, mais surtout un pèlerinage intérieur qui invite les personnes blessées dans leur maternité ou leur paternité à exprimer leur souffrance. C’est une rencontre possible avec Sa miséricorde.
Durant ce cheminement, pères ou mères renouent tout naturellement une relation pleine d’Espérance avec leurs tout-petits. Ils peuvent alors poser, selon les lieux, soit une « plaque mémoire » gravée au prénom de leurs enfants qui n’ont pas vu le jour, soit inscrire ce nom sur un registre, réalisant ainsi un geste particulièrement restaurateur.
Un Chemin de Consolation débouche sur un Mémorial qui témoigne de la vie commencée dès la conception et qui ne s’arrête pas avec la mort. Marie, Mère de Miséricorde, veille sur les pèlerins avec tendresse, et leur tend les bras pour leur proposer de retrouver la paix dans la Miséricorde du Seigneur. La fraternité propose aussi des retraites de 5 jours « Session Stabat » dont les fruits patents de paix retrouvée et de conversion sont très encourageants.
Votre générosité permettra de financer :
- Achat de la pierre : 1000 euros
- Œuvre de l’artiste Jean-Joseph Chevalier - 6000 euros
- Mise en place à la grotte de la Sainte-Baume - 1000 euros
- Organisation de l'inauguration de la sculpture dans la grotte - 1000 euros
La Sainte-Baume est d’abord une curiosité géologique : sa barre rocheuse, qui s’allonge sur douze kilomètres, a surgi des fonds marins à l’ère secondaire et sa forêt, protégée par la falaise, est une « relique » de celle qui couvrait la Provence à la fin du tertiaire. La grotte naturelle creusée par l’érosion (baumo, en provençal) est devenue un des lieux de pèlerinage les plus anciens du monde chrétien : sainte Marie-Madeleine y aurait vécu trente années de sa vie. Telle la bien-aimée du Cantique des Cantiques, « colombe cachée au creux du rocher, en des retraites escarpées », elle put s’adonner à la prière et à la contemplation dans la solitude.
En 1295, quand les fouilles conduites par Charles II d’Anjou à Saint-Maximin mirent à jour son tombeau, le pèlerinage à la Grotte connut un nouvel essor. Les dominicains prirent alors le relais d’une longue lignée de moines établis en ces lieux depuis le Vème siècle comme gardiens de la tradition magdaléenne. Aux siècles de foi, le mouvement des pèlerins ne cessa de s’amplifier jusqu’à la Révolution.
En 1859, ému par l’abandon du site, le Père Lacordaire entreprit la restauration des lieux saints de Provence et la construction de l’Hostellerie de la Sainte-Baume. Aujourd’hui, la communauté des frères dominicains continue cette mission d’accueil des croyants comme des incrédules, tous pèlerins sur les pas de Marie-Madeleine. Ce sont plus de 300 000 visiteurs qui chaque année se rendent au pied de la Sainte, la première qui évangélisa la Provence.