« Prier le chapelet, c’est comme offrir une rose à la Vierge pour chaque Ave Maria. »

En juin dernier, une de mes collègues de travail arrive un matin avec un bijou de téléphone. Interpelée par cet accessoire de mode que je trouve pratique et élégant, je décide d’en chercher un en forme de chapelet animée de l’envie que l’objet que j’utilise le plus de la journée, mon Smartphone, devienne un outil qui me ramène au Seigneur.
Après quelques jours de recherche sur Internet, je fais le constat que les chapelets pour téléphone n’existent pas encore.

J’en fabrique donc un à partir de perles naturelles et, outre le bénéfice spirituel qu’il représente pour moi, je m’aperçois vite que c’est également un merveilleux outil d’évangélisation car beaucoup de personnes qui le voient me questionnent sur mon rapport à la Foi et me demandent de leur en fabriquer un. L’idée de lancer une fabrication de chapelets pour téléphone est née.

Le chapelet à accrocher au téléphone est un outil tout simple qui permet de rendre Dieu plus visible pour moi, puisqu’à chaque fois que je regarde ou que je saisis mon téléphone j’ai une pensée qui me ramène à Lui.
Et puis ça le rend plus visible pour tous ceux qui voient mon téléphone dans la journée.

Il me semble que les catholiques sont discrets sur leur pratique spirituelle, dans la sphère publique, on croise peu de gens qui affichent ostensiblement leur Foi. Alors il ne s’agit pas de porter une bannière catholique pour faire du prosélytisme, mais simplement de ne pas s’abriter derrière le principe de Laïcité pour s’effacer. Oser porter fièrement notre relation à Dieu, comme certains juifs portent leur kippa ou certains musulmans prient dans la rue ou portent le voile. Je n’ai pas peur de montrer que ma relation au Seigneur est vivante, que je m’adresse à lui plusieurs fois dans ma journée.
Porter ma médaille de baptême ou la croix autour du cou ne me suffit pas car si j’affiche ma Foi aux autres, ces bijoux ne sont pas des outils que je peux voir dans la journée pour me ramener à Dieu.

• churchSur le plan spirituel, le chapelet de téléphone incarne :
  
  

  • Un instrument de louange : j’offre une pensée de louange au Seigneur à chaque fois que je vois ou que je saisis mon téléphone.
    
  • Un instrument de prière : j’utilise mon chapelet pour faire une pause dans ma journée et au lieu de traîner sur les réseaux sociaux, c’est ‘écran éteint’ et ‘chapelet à la main’ que je suis le plus « connectée ».
    
  • Un instrument d’évangélisation : en voyant mon chapelet dépasser de ma poche ou de mon sac-à-main, il ne se passe pas une journée sans que des personnes m’interrogent sur ma Foi, sur ce que peut représenter Dieu dans ma vie, et souvent ils s’émerveillent qu’on puisse encore oser porter des objets ostentatoires catholiques dans un monde en perte de repère identitaire.

• visibilitySur un plan matériel
  C’est un cordon de coton que l’on accroche à n’importe quelle coque du téléphonel et qui a plusieurs fonctions :
  

  • Accessoire efficace pour attraper mon téléphone au fond d’un sac,
    
  • Garantie pour attraper mon téléphone sans le faire tomber,
    
  • Outil de prévention contre les vols à l’arraché,
    
  • Accessoire de mode élégant.

• searchComment diffuser les chapelets de téléphone Vocate ?

  Il s’agit dans un premier temps de lancer une boutique en ligne pour tester la réactivité du marché et l’accueil du projet par le monde catholique sans faire trop de frais en installant une boutique physique. La boutique en ligne est en cours de finition et sera ouverte pour la période de l’Avent.
  Dans un second temps, on souhaiterait envisager plusieurs points de diffusion sur Internet notamment dans les sites de revente en ligne d’objets chrétiens comme :
  • Le Palais du Rosaire
  • Holyart
  • La boutique des Chrétiens
  • Ou des sites plus modernes comme Cathoretro
  • Et même des sites laïques de bijoux et accessoires comme Etsy
  On pourrait également envisager après une commercialisation physique dans des points de revente existants comme les boutiques de cathédrales, la Procure, les boutiques de l’Emmanuel.

Les chapelets de téléphone sont une première étape pour lancer le projet mais des prototypes de dizainier et de rosaire sont déjà en cours de réalisation.

Baptisée catholique étant bébé, je viens d’une famille peu pratiquante mais le Seigneur a travaillé dans mon cœur pendant de nombreuses années avant que je lui fasse une place quotidienne. Enfant, ma grand-mère m’avait donné un chapelet que je gardais dans ma table de nuit et avec lequel je priais une fois que maman m’avait couchée.
J’ai suivi un parcours scolaire dans de grandes institutions lyonnaises catholiques comme les Chartreux et les Maristes, si bien que la liturgie rythmait ma vie scolaire et que je pouvais participer, lors de pèlerinages organisés par l’école, à des soirées de veillées qui me bouleversaient aux larmes.

• searchPour aller plus loin

  Confrontée à des situations de vie où j’aurais pu tout perdre, le Seigneur m’a ensuite montré clairement qu’il me tenait dans sa main et il a orienté mon existence en me donnant à voir des signes bien visibles de sa présence à mes côtés.
  Depuis 6 ans, je vis une pratique quotidienne, adoration, messe le dimanche et quand je peux en semaine, pèlerinages, retraites et vie active dans ma paroisse, groupe de louange en maisonnée, parcours spirituels type Alpha, me permettent de me mettre au service de Celui qui m’a beaucoup donné.
  Le Seigneur m’a par ailleurs confié 3 merveilleux enfants, et je suis également enseignante en école élémentaire.
  Vocate est donc une activité complémentaire pour mon foyer, mais essentielle dans mon cœur, poussée par mon envie de rendre Dieu visible pour le plus grand nombre.

• groupsLe soutien irremplaçable des proches et de la famille

  Entre l’idée de créer un chapelet de téléphone et la commercialisation des chapelets confectionnés, la marche est considérable.
  J’ai été aidée dans cette tâche par mon conjoint qui, diplômé d’une école de commerce, et ancré dans une pratique spirituelle, a osé contacter des fournisseurs et des ateliers pour assembler les chapelets car seule, avec mon métier d’enseignante, et mes 3 enfants à élever, je n’arrivais pas à faire face à une production large. Sans son initiative et le suivi qu’il a instauré avec les fournisseurs, je n’aurais pas pu aller plus loin.
  Par ailleurs, chaque personne de mon entourage à qui j’ai parlé du projet a été moteur pour que Vocate avance. A commencer par mon ami François, qui m’a permis de me poser toutes les bonnes questions sur le montage d’une entreprise, puis mon amie Venise, pleine de bonnes idées pour créer de nouveaux modèles, mon amie Marie qui a évoqué avec moi le sujet des CGV et dont le mari peut m’aider sur la communication pour les réseaux sociaux, Alix qui m’a également donné de bons conseils pour la communication, Antoine ancien camarade de promotion avocat qui m’a soutenue pour le montage juridique, sans oublier Benoît Pouzin, prêtre de ma paroisse, qui s’est montré enthousiaste et aidant sur le lancement du projet.
  Cette communauté catholique qui gravite autour de moi s’est révélée être un point d’appui vivant.

  
  A chacun d’eux je voudrais redire : MERCI d’être à mes côtés et d’y croire, sans vous, je n’aurais pas eu le courage de me lancer !

Après avoir réalisé moi-même les prototypes, quelques modèles sont choisis. Très vite, je comprends que si je veux diffuser et vendre mes chapelets de téléphone, je dois m’assurer que le produit final soit respectueux de mes aspirations spirituelles, éthiques et environnementales.
Arrive ensuite le constat d’humilité qu’avec mon métier d’enseignante et mes trois jeunes enfants à élever, je ne peux pas continuer à tout fabriquer sans aide. Les usines chinoises sont une option que je préfère limiter.

Pleine d’Espérance, je prends contact avec l’ESAT de Beauchastel, en Ardèche, à 10 km de chez moi, pour conclure un partenariat de fabrication en circuit court et local avec l’établissement de la Croix-Rouge qui fait travailler des personnes en situation de handicap.

Malgré le caractère laïque de l’établissement, ils sont intéressés par mon projet autant que par l’idée d’offrir aux résidents une activité moins industrielle, plus artisanale, et qui demande de la patience et de la minutie. Je rencontre la responsable d’atelier : elle s’appelle Madame « Chapelle », je me dis alors que le Seigneur a beaucoup d’humour !
Le partenariat est conclu !

Et pour continuer sur cet extraordinaire chemin que le Seigneur déploie devant nous : Vocate a maintenant besoin de votre soutien.

Voici la répartition des dépenses qui ont été engagées pour le lancement des chapelets de téléphone Vocate. Toutes les sommes engagées ont été prises sur mes deniers personnels si bien que je ne peux plus aujourd’hui financer la réalisation des prototypes pour les prochains produits ou une campagne de communication efficace.

Nous avons donc besoin de votre soutien et il peut se manifester de différentes façons :
• La première façon de nous soutenir c’est de prier pour que ce projet puisse se développer et contribuer à rendre Dieu plus présent dans nos quotidiens.
• La seconde façon de nous soutenir c’est d’en parler autour de vous : n’hésitez pas à en parler à vos proches, aux organisateurs du marché de Noël de l’école de vos enfants, dans votre paroisse, dans vos groupes de prière etc…
• Enfin, vous pouvez également nous soutenir financièrement et faire un don sur CredoFunding.

Soutenir Vocate Dominum c’est :
• Afficher une croyance dans laquelle une société qui se cache derrière la laïcité pour renoncer à ses origines catholiques est une société perdue. Nous voulons croire que nos repères identitaires spirituels, nous rendent plus forts, car en se rappelant de là on vient, on sait également où est notre chemin. Aidez-nous à remettre Dieu dans le quotidien en le rendant visible et accessible.
• Un acte inclusif qui soutient le travail des personnes en situation de handicap de l’ESAT de la Croix-Rouge qui assemblent nos chapelets et qui sont heureux de pouvoir travailler et de trouver une place dans cette société.