Description
L’Abbaye Notre-Dame du Pesquié, voilà une vingtaine d'années que ces moniales bénédictines se sont installées au cœur des montagnes des Pyrénées ariégeoises à une dizaine de kilomètres de Foix. Suivant la Règle de saint Benoît nous vivons selon la devise ora et labora, la prière et le travail. Le chant grégorien qui constitue la liturgie monastique aide l’âme à se tourner vers Dieu et à intercéder pour le monde. Notre travail agricole et artisanal nous permet de subvenir en grande partie à nos besoins.
Le Pesquié est la fin d’un exode pour la communauté des moniales fondée en 1934 à Madiran, dans les Hautes-Pyrénées, puis transférée une première fois à Ozon, toujours dans le diocèse de Tarbes et Lourdes, en 1955. En juillet 1989, s’ouvre l’autoroute A64 qui relie Toulouse à Bayonne, et détruit les conditions de silence nécessaires à la vie d’un monastère. Les regards des moniales se tournent alors vers l’Ariège, diocèse de Pamiers, terre de montagne, rude et laborieuse, terre de mission, et le second transfert dans la propriété du Pesquié s'effectue entre 1991 et 1999.
Pour en savoir plus sur notre histoire, visitez ce lien http://abbaye-pesquie.org/histoire-du-monastere/dozon-au-pesquie/
Benoit XVI : « Votre service prioritaire pour ce monde doit être votre prière et la célébration de l’office divin ». Citation qui fait écho à l’injonction de saint Benoît de ne rien préférer à l’amour du Christ. Le lieu où nous nous rassemblons pour l’office est donc naturellement le cœur du monastère ; il doit être le plus digne possible de la liturgie qui y est célébrée, et digne surtout de Celui pour qui elle est célébrée !
Le 11 novembre 2010 la première pierre de l'église abbatiale est posée ! Construire une église est une expression de la vitalité de la foi, pleine d’espérance en l’avenir. C’est une manière de participer aux appels des papes Jean-Paul II, Benoit XVI et François à une « nouvelle évangélisation », en édifiant un nouveau signe visible de la présence de Dieu sur cette terre d’Ariège, un doigt tendu vers le ciel.
Depuis 27 ans nous sommes en construction et grâce à vous nous touchons au but !
27 ans au cours desquels, grâce à la Providence et à de nombreux donateurs devenus nos amis, nous avons tout d’abord restauré un corps de ferme, puis agrandi le monastère et enfin construit notre église tant attendue… inspirée de la beauté sobre et essentielle de Sénanque, du Thoronet et de Silvacane.
La dédicace est prévue le dimanche 22 octobre 2017.
Cependant, l’accès à l’église, son environnement et le parvis sont encore à l’état de terrain vague.
Le relief accidenté demande d’importants terrassements pour permettre d’accéder facilement au monastère.
Le but est d’aménager l’espace en favorisant l’impression de paix monastique tout en satisfaisant les nécessités de fonctionnement de l’abbaye :
- définir la partie réservée aux moniales,
- desservir la ferme,
- délimiter les accès pour les fidèles, les clients, les livreurs… et créer un parking,
- dégager l’église abbatiale des talus environnants et sauvegarder un espace de silence.
« Ce chantier, nous le savons, est un chantier d’espérance, nous sommes emportés dans une œuvre qui nous dépasse. Un chantier de monastère n’est pas un simple marché, une affaire d’argent entre ceux qui payent et ceux qui sont payés. L’argent est nécessaire mais l’ouvrage qui va émerger de tant de travail et de collaboration humaine nous dépasse infiniment ». Mère Immaculata Astre, abbesse.
En nous aidant, vous êtes pleinement associés à l’avenir du monastère. En effet, chaque jour nous faisons mention de nos bienfaiteurs dans l’action de grâce, et chaque mois une messe est célébrée pour eux.
Pape François « En témoignant de Dieu et de son amour miséricordieux, avec la grâce du Christ, vous pouvez diffuser l’espérance dans notre humanité marquée par plusieurs motifs de préoccupation et de crainte et parfois tentée par le découragement. Vous pouvez faire entendre la force rénovatrice des béatitudes, de l’honnêteté, de la compassion; la valeur de la bonté, de la vie simple, essentielle, pleine de signification. » Rencontre avec les participants au jubilé de la vie consacrée, le 1er février 2016