En 1994, le Rwanda a connu une épreuve terrible : le génocide qui a fait plus de 800 000 morts ! Depuis, la population rwandaise s’est remise courageusement au travail pour relever le pays, mais il reste encore beaucoup à faire, notamment pour assurer la sécurité alimentaire dans les campagnes et notre projet contribuera à l’effort collectif.

Au Rwanda, 80% de la population vit pauvrement, en zone rurale, de l’agriculture et de l’élevage, avec moins de 2 $ par jour pour la majorité d’entre eux.

Les laiteries existantes sont en nombre insuffisant et souvent éloignées des lieux de production. Sur place, il n’y a pas de moyen de conservation du lait produit . Les pertes de lait sont donc importantes et c’est une source de malnutrition pour ces populations rurales à faibles revenus.

Notre objectif

Pour éviter que le lait produit et non consommé par les familles ne soit donné aux animaux ou perdu, notre projet propose de l’utiliser pour fabriquer du fromage dans les familles, le fromage étant facile à conserver. La consommation de ce fromage constituera, pour la population rurale, un apport précieux de protéines sachant qu’aujourd’hui son alimentation est essentiellement composée de légumineuses (haricots, manioc…) et qu’elle n’a pas les moyens d’acheter de la viande.

Notre projet est donc de former les femmes à la fabrication de fromage dans leurs foyers.

Cette fabrication de fromage ne nécessite ni matériels ni produits onéreux, ce qui est essentiel dans le cas de cette population à faibles revenus. La formation des femmes dans leurs foyers est pragmatique, du type « main à la pâte »

Nous avions recherché s’il existait des procédés artisanaux adaptés aux zones rurales de l’Afrique pour éviter le gaspillage du lait. Il se trouve qu’il y a quelques années, l’association française From’Alliances, avait mis au point avec succès, au Sénégal, un procédé de fabrication artisanale de fromage . Elle avait ainsi formé 18 000 femmes de 2011 à 2015. Nous avons contacté cette association qui a accepté de nous faire part de sa grande expérience et de nous soutenir dans notre projet analogue au Rwanda.

Dans cette optique, nous avons contacté des congrégations de religieuses vivant au Rwanda car elles sont proches des femmes et elles ont leur confiance. A ce jour, six congrégations, réparties dans tout le pays, nous ont déjà donné leur accord pour participer à notre projet.

Une première session de formation de FORMATRICES-RELAIS a eu lieu au Rwanda les 26 et 27 juillet 2017 au Lycée de la Ste Trinité-TETC de Ruhuha ( Bugesera Province de l’Est ).

• visibilityMieux connaître les congrégations religieuses au Rwanda
  
  LES CONGREGATIONS DE RELIGIEUSES AU RWANDA
  

  Au début du 20ème siècle, de nombreuses communautés de religieuses sont arrivées en Afrique. C’est ainsi que dès 1909, les Sœurs de Notre Dame d’Afrique sont venues vivre au Rwanda qui a, ensuite, accueilli d’autres congrégations dans les différentes provinces du pays.
  Vivant elles aussi dans des conditions difficiles, ces religieuses se sont mises au service des populations locales, notamment des plus démunies.
  Elles ont vécu la période tragique du génocide de 1994, mais une fois la paix rétablie, elles n’ont pas quitté ce pays meurtri et, aujourd’hui, elles y poursuivent leurs missions :

  
  

  • formation et éducation des jeunes dans les écoles qu’elles avaient créées,
    
  • soins dans les hôpitaux et les centres médicaux,
    
  • accueil et formation des religieuses autochtones
    
  • …
    Elles ont la confiance de la population qui a su reconnaître leurs compétences, leur dévouement et leur discrétion. Selon un proverbe rwandais : l’ami, tu le reconnais dans le malheur.
    C’est la raison pour laquelle nous leur avons demandé si elles acepteraient de nous aider dans notre projet de formation des femmes à la fabrication artisanale de fromage dans les villages.
    Plusieurs congrégations nous ont répondu positivement.
    C’est ainsi qu’en juillet 2017, nous avons pu réunir, pour une première session de formation, des représentantes des congrégations suivantes :
    

  
  

  • Sœurs du Bon Pasteur
  • Sœurs Oblates de l’Assomption
  • Sœurs Abizeramariya
  • Sœurs Pallotines
  • Sœurs de l’Enfant-Jésus
    

  
  

  Depuis, elles sont allées sur le terrain pour démarrer elles-mêmes la formation des femmes rwandaises avec les moyens limités dont elles disposent aujourd’hui. La collecte pour laquelle nous vous sollicitons leur permettra de poursuivre et de développer leur action.

  
  

Notre premier objectif est d’aboutir à un effectif de 1000 femmes opérationnelles formées dans les villages au bout d’un an.

Description de l'utilisation des fonds issus de la collecte du projet ...Association KDES France « La K-talyse du Développement par l’Education et l’Economie Solidaires »

NOS BESOINS

LE MATERIEL

• Pots mesureurs à 5 euros x11 = 55 €
  
• Marmites à 20 euros x22 = 440 €
  
• Louches en inox à 5 euros x11 = 55 €
  
• Anti-monte lait à 5 euros x11 = 55 €
  
• Presse-citron à 5 euros x11 = 55 €
  
• Ecumoires inox à 10 euros x11 = 110 €
  
• Passoires en inox à 12 euros x11 = 132 €
  
• Passoires à fond arrondi + un tamis fin à 5 euros x 11 = 55 €
  
• Réchauds mini-gazinière avec bouteille (C’est plus pratique pour la formation en salle)
  

• Ordinateur portable professionnel + antivirus à 1000 euros x1 = 1000 €
  
• Imprimante professionnelle à 250 euros x1 = 250 €
  
• Rames de papiers A4 à 12.50 euros x10 = 125 €
  
• Vidéo projecteur professionnel VIVITEK + accessoires à 830.80 euros x1 = 839.80 €
  
• Appareil photo numérique à 200 euros x1 = 200 €
  
• Caméra vidéo
  

TOTAL : 4 171,80 €

Si la collecte est supérieure à 4200 euros, le surplus servira au remboursement des frais de déplacement des formatrices-relais qui sont des bénévoles et à l'organisation de leurs sessions de formation.