Description
C’est la question sous-jacente de ce film à venir sur la vie des Chrétiens d’Ukraine. Ce documentaire interroge l’identité ukrainienne par le prisme de la spiritualité. Il explore les expressions de la foi depuis l’invasion russe à grande échelle de février 2022 et sa place dans le mouvement de résistance, à l’arrière des lignes de front.
Grâce à des rencontres avec des femmes et des hommes de toutes conditions, ce film rend compte des rites, de la prière et des nouvelles formes de solidarités que la guerre fait émerger, en particulier au sein de la communauté gréco-catholique. Prêtres, artistes, étudiants, responsables politiques, familles de soldats… Les personnages que nous avons rencontrés se confient sur ce qui nourrit leur espérance et livrent leurs questionnements les plus intimes :
Comment vivre sa foi dans un pays en guerre ?
Comment la spiritualité est-elle à la fois source de force mais aussi d’interrogation face aux souffrances nées de la guerre ?
Comment lutter pour que l’amour l’emporte sur la haine et la joie sur la peur ?
Comment l’héritage chrétien, qu’il s’enracine dans la culture orthodoxe ou le rite catholique byzantin, peut-il être une source de résilience et un instrument de paix au-delà des conflits de partage politiques ?
De Lviv à Kyiv, en passant par le sanctuaire marial de Zarvanytsia, qui a accueilli plusieurs centaines de déplacés internes depuis le début de la guerre, des Ukrainiens ont ouvert les portes de leurs maisons et de leurs cœurs. Ils nous racontent leurs combats et leur place dans l’histoire de leur pays, depuis l’indépendance de l’Ukraine, la révolution de Maïdan, et la guerre déclenchée en février 2022.
- searchLe mot du producteurDepuis plus d’un an, un peuple se tient debout au cœur d’un conflit majeur. Comme beaucoup, je suis admiratif de la force morale démontrée par les Ukrainiens. Sur le terrain, entre Lviv et Kyiv, j’ai pu me rendre compte de l’importance de la foi et de la prière dans cette résilience. Ainsi, au cours d’une messe, j’ai entendu Sa Béatitude Sviatoslav Shevchuk, Archevêque Majeur de l’Église gréco-catholique ukrainienne, énoncer que la responsabilité des Chrétiens est de ne pas céder à la colère mais de la prendre à la racine, pour la transformer non pas en vengeance mais en courage. Ces mots m'ont profondément marqué.
En amorçant la production de ce documentaire, j’ai confié à Victoria Darves-Bornoz à la réalisation et à Paul Cabanis à l’image, le soin de donner la parole à ceux qui combattent avec ces armes de la prière, de l’entraide mais aussi de l’art. Les Ukrainiens s’adressent à nous tous. Écoutons ce qu’ils ont à nous dire sur leur engagement au service de la liberté, de la dignité et de la paix.
Nous sommes allés chercher cette vérité en prenant du champ, loin des images chocs de la ligne de front et nous avons pris le temps de comprendre ce qui nourrit l’esprit de résistance dans le pays. Dans ce mouvement qui prend racine dans l’histoire et la culture de l’Ukraine, quelle est la place de la spiritualité et de l’héritage chrétien ? C’est ce que ce documentaire propose d’explorer.
Thibaut La Flaquière
Le film est co-produit par 1001 Bornes Production, société de production fondée en 2018 par Nathalie Schraen- Guirma et Thibaut La Flaquière. Elle a notamment produit 3 saisons de la série « Sur les Routes Mythiques de France », diffusée en France sur Voyage et en Belgique sur la RTBF.
Et par Parce Que ! Prod, société de production de films, essentiellement tournée vers le documentaire à destination des chaînes de télévision et des plateformes. Fondée par Norbert Liard il y a vingt ans maintenant, elle a proposé plus de 150 documentaires sur l’environnement, la culture, l’histoire et les questions de société.
La réalisatrice : Victoria Darves-Bornoz est réalisatrice et journaliste. Elle intègre la rédaction de France 24 en 2007 avant de se tourner vers le documentaire. Son premier film, À l’écart, raconte l’itinéraire spirituel de Françoise Ménétrier, religieuse ermite et artiste peintre, auteure de la Croix de Tibhirine.
La quantité des images tournées en Ukraine a engendré des frais supplémentaires de transcription de rushes (toutes les interviews ont été réalisées en ukrainien) de montage, d’étalonnage et de mixage. De plus, afin de donner toute la place qu’ils méritent aux témoignages de foi que nous avons récoltés, nous souhaitons proposer une version plus longue du film destinée à la VOD et aux festivals.
Ainsi, pour finaliser ce film après 6 mois de travail, le budget total nécessaire s’élève à 70 000 €. Il s’agit d’un documentaire classé « à petit budget » pour lequel tout le personnel a consenti un effort salarial conséquent.
À ce jour, nous avons besoin de 15 000 euros pour boucler le budget de production du documentaire. Nous fixons un premier palier à 4 000€.
Ci-dessous un aperçu du plan de financement et de la répartition des dépenses :
Une grande partie du financement est acquis auprès de KTO (10 400 € + industrie 12 000 €) et du CNC (17 600 €), le fonds français de soutien au cinéma.
Nous avons complété par notre propre apport de producteurs et nous avons été soutenus par L’Œuvre d’Orient, afin d’obtenir un financement initial de 55 000 €. Celui-ci nous a permis d’effectuer le travail d’écriture et de préparation. Il a en outre rendu possible un premier tournage en Ukraine, 12 jours, du 3 au 14 février 2023.
