Vous avez été nombreux à venir nous voir sur scène pour nos représentations de la Conversion de Don Juan, tragédie de Fabrice Hadjadj. Ces derniers mois, l'annulation de notre tournée et les confinements nous ont poussé à nous poser la question de l'avenir de ce texte. Plusieurs d'entre vous nous ont dit qu'ils seraient heureux de l'entendre à nouveau... ou même de le voir.

Nous vous avons pris au mot !

Nous nous sommes appelés, y avons réfléchi. Siffreine Michel qui nous mettait en scène au théâtre a commencé à y rêver, littéralement. Elle a commencé à voir le film. Il ne s’agissait plus alors de captation ou de souvenirs à nous fabriquer. Mais d’un film, un vrai, comme au cinéma.

C’est tout naturellement que Siffreine Michel a pris la place de réalisatrice, pour que cette chose en nous se retrouve devant vos yeux. Le casting était tout trouvé, et il nous a fallu à peine quelques jours pour réunir une équipe technique formée, équipée et motivée !

Nous sommes convaincus qu’une œuvre cinématographique permettra de raconter cette histoire profonde et importante. Nous gardons notre exigence intacte pour que ce texte passe l’écran, que ce film rejoigne le plus grand nombre et soit une vraie proposition artistique. Les questions qu’il soulève et l’étonnante histoire qu’il propose ne laisseront personne indifférent !

Mais vous vous en doutez, ce projet fou a un coût et il ne pourra voir le jour que grâce à vous !

Merci d’avance de votre soutien.

La Conversion de Don Juan est un texte de Fabrice Hadjadj, dont le drame se noue autour de la miséricorde et de la justice.

Dix ans après sa conversion, le trompeur de Séville est devenu carme à Salamanque. Sous le nom de frère Juan de la Mise au Tombeau, celui qui hier se repaissait de chair fraîche se voit à présent confié la direction des esprits.

Ses supérieurs n’ont-ils pas été imprudents de lui offrir cette occasion de rachat qui ressemble à s’y méprendre à une occasion de rechute ? Comment être sûr que ce qui doit apparaître comme un triomphe de la grâce n’est pas l’apothéose du vice ? Il faut voir, examiner cela de plus près. On organise donc – comme un test – des retrouvailles avec Sganarelle et Doña Elvire, afin de l’éprouver en lui jetant son passé à la figure. Mais, quand on croit pouvoir faire défiler les âmes, les sonder, on risque fort de ne produire que des fantômes et des bouffons…

Siffreine Michel (réalisatrice) est issue de la classe libre des cours Florent. Elle a notamment travaillé avec Michel Fau et Éric Genovese de la Comédie Française. Elle a mis en scène des œuvres de Sénèque, Shakespeare, Molière, Claudel ou Tchekhov. Elle collabore régulièrement avec Fabrice Hadjadj comme comédienne et metteur en scène. Cinéphile, elle s’inspire du cinéma européen et asiatique, et notamment des œuvres d’Ingmar Bergman, Aki Kaurismaki, Alain Cavalier et Eugène Green. Ce sera son premier long- métrage. Elle est par ailleurs mère de neuf enfants.

Hubert Girard (Assistant réalisation) a étudié la philosophie à Philanthropos et à l'IPC, avant de se tourner vers le théâtre en entrant au Laboratoire de Formation au Théâtre Physique (LFTP, Paris). Après avoir joué dans de nombreux spectacles et court-métrages, c’est assez naturellement qu’il s’oriente vers la réalisation. Son dernier court-métrage en date, Petite Sara, a vu le jour en mars 2021. Ses influences majeures sont Bergman et Friends. Il se réjouit de pouvoir être un véritable appui pour Siffreine Michel, tout au long de son travail.

Nishta Michel (scripte) intègre l’Ecole Supérieure de Réalisation Audiovisuelle (ESRA) après le bac. Depuis, elle a participé à de nombreux courts-métrages à des postes divers. Ses expériences l’auront notamment amenée dans les studios de Bry-sur-Marne, où elle décide de spécialiser dans les métiers de l’image. Elle est la fondatrice d’une association qui s’emploie à valoriser les jeunes artistes. Son rôle de scripte sera essentiel pour garantir la cohérence du long-métrage.

La troupe du «Théâtre de la Carne» est une association loi 1901 créée en 2020. Les comédiens qui la composent sont en majorité issus de Philanthropos, institut d’études anthropologiques où le théâtre tient lieu « d’anthropo-praxie ». Ils faisaient presque tous déjà partie de la distribution de la pièce au théâtre et rejoignent cette aventure avec confiance, doute et un grand désir que l’incroyable histoire de La Conversion de Don Juan soit vue et entendue.

Jean-Côme Chalamon – dans le rôle de Don Juan
Philibert d’Aillières – dans le rôle de Don Alonze
Jeanne Chauvin – dans le rôle de Dona Teresa
Alexis Guénez – dans le rôle de Padre Miguel
Corentin Rouger – dans le rôle de Sganarelle
Sybille Montagne – dans le rôle Dona Elvire

Thibaud Bayssat (ingénieur du son) est diplômé de l'EMC après avoir choisi de se spécialiser dans le son. Si ses premiers travaux l’ont d’abord entraîné dans des concerts et de l’enregistrement en studio, c’est vers les métrages de fiction qu’il a depuis quelques temps décidé de s’orienter.

Raphaël Molina : (chef opérateur) est diplômé d’une licence de cinéma à Paris VIII. Il a déjà participé à de nombreux métrages, en tant que chef opérateur ou chef électricien. Pour ce long-métrage, il sera accompagné de deux assistants.

Pour réaliser ce film, nous avons besoin de 25 000€. Nous cherchons des producteurs et partenaires pour 15 000€, mais c’est vraiment grâce à vous et à votre soutien que nous pourrons récolter 10 000€ indispensables.

Répartition du budget :
- Régie (transports, logements, restauration) : 8 000€
- Frais de personnel (équipe technique) : 4 000€
- Frais de tournage (costume et décor) : 3 000€
- Frais de matériel : 7 000€
- Frais généraux et assurance : 1 000€
- Promotion et communication : 2 000€

Mode de financement :
- Crowdfunding par Credofunding : 10 000€
- Producteur, fonds privés, subventions : 15 000€