Les chiffres sont éloquents : environ 75% des jeunes de 15 à 25 ans ne cherchent l'information que sur les réseaux sociaux. Parmi les 25% qui restent, une majorité reste sur Internet, seuls 6% lisant quotidiennement la presse papier, journaux gratuits inclus.

Ces jeunes aux habitudes totalement nouvelles sont un public terriblement difficile à toucher, surtout pour un journal tel que L'Homme Nouveau. En effet, notre nature profonde même semble nous interdire de jamais les rencontrer : ils zappent, nous approfondissons ; ils vivent dans l'instant, nous prolongeons 2 000 ans de tradition ; ils privilégient l'image, nous écrivons, en nous appuyant sur des textes parfois ardus.

Et pourtant ! Il est faux de penser, comme certains le font avec un peu de mépris déguisé sous un jeunisme à la mode, que ces jeunes n'ont pas les mêmes besoins que leurs parents à leur âge. Eux aussi se posent les grandes questions de l'existence, eux aussi ont besoin de réponses claires et précises à leurs grandes interrogations. Et eux aussi pourraient bénéficier du message de l’Église. Nous refusons de les abandonner à leur sort, de les condamner à ne vivre que dans l'instant sans jamais pouvoir s'appuyer sur les enseignements que l’Église place sur notre chemin à chaque instant de notre vie.

Comment, dès lors, leur faire parvenir ces réponses qu'ils cherchent sans le savoir, sans pour autant les affadir à force de vouloir les faire correspondre aux formats à la mode ? Comment toucher ces jeunes et leur faire voir qu'ils peuvent trouver des réponses mais que ça ne se fera pas sans un minimum d'efforts de leur part ? Comment leur entrouvrir la porte et leur donner envie de la pousser ?

Pour tenter de répondre à ce défi immense, nous avons commencé il y a quelques mois à produire des vidéos diffusées sur Youtube et les réseaux sociaux. Nous y présentons un livre, y exposons les grandes lignes d'un point de doctrine, y interrogeons un prêtre... Toujours avec l'objectif d'en donner assez pour commencer à assouvir un désir, mais suffisamment peu pour inciter le spectateur à se rendre sur notre site pour y trouver un article plus approfondi sur le même sujet, ou à se procurer tel ou tel livre, etc.

Ces vidéos ont rencontré un certain succès, ont été partagées raisonnablement sur les réseaux sociaux, ont provoqué un nombre non négligeable de visites sur notre site. Et cela malgré leur forme encore hésitante.

C'est encourageant, mais nous voulons faire mieux. Nous devons faire mieux : à l'heure où des dizaines de sites publient quotidiennement des vidéos colorées, rythmées, à l'image impeccable, nous ne pouvons nous permettre de nous contenter de vidéos artisanales si nous voulons qu'elles attirent l’œil des jeunes, nous permettant ensuite d'atteindre leurs intelligences. Nous devons parvenir à une forme aussi professionnelle que possible, à tous les niveaux, sans laquelle, aujourd'hui, le fond n'a aucune chance d'être écouté.

Pour cela, nous avons besoin de votre aide. En effet, cela nécessite d'acheter du matériel de qualité, de faire des aménagements dans une des pièces de nos locaux parisiens et de financer une formation à notre responsable web, qui prend aussi en charge la réalisation de ces vidéos.

Voici la liste des dépenses que nous allons devoir faire pour parvenir à un résultat à la hauteur des standards actuels en matière de vidéo.

• Deux caméras professionnelles délivrant une image de qualité (Déjà acquises mais pas intégralement financées) ;
• Deux (idéalement trois) projecteurs permettant d'éclairer la pièce et les intervenants de façon plus efficace et fiable que ceux, amateurs, dont nous disposons aujourd'hui ;
• Une table de montage vidéo permettant de réaliser plus rapidement des montages plus efficaces (Déjà acquise mais pas intégralement financée) ;
• Le logiciel de montage professionnel allant avec cette table.

• Plusieurs micro-cravate pour pouvoir accueillir plusieurs intervenants ;
• Une table de mixage permettant de gérer ces différents micros ;
• Un logiciel de traitement du son.

• Enlèvement des bibliothèques pour libérer de l'espace et pouvoir accueillir plusieurs intervenants ;
• Peinture des murs ;
• Insonorisation de la pièce, pour éviter à la fois l'écho à l'intérieur et les bruits parasites de l'extérieur ;

• Formation à la prise de vue ;
• Formation à la prise de son ;
• Formation au montage.

Le budget total s'élève à 12 000 euros. C'est une somme énorme pour un journal comme le nôtre. C'est pourquoi nous comptons sur votre générosité pour nous permettre de réduire autant que possible l'impact de cet investissement.

Nous comptons aussi sur vous pour diffuser cette opération autour de vous, par tous les moyens possibles.