Le groupe

Jamkorala, qui signifie en wolof "la paix avec la kora", est un groupe qui réunit 7 joueurs de kora, entièrement bénévoles, venant de Senlis, Bordeaux, Saint Brieuc, le Mans et Argentan.

Le groupe met à la disposition d’associations caritatives, de paroisses, de groupes de prières, de communautés religieuses, etc., ses talents musicaux pour :
- d’une part, récolter des fonds, reversés dans leur intégralité aux bénéficiaires
- et d’autre part - et c’est sans doute le plus important - toucher les cœurs et élever les âmes vers Celui qui est à l’origine de toutes créations.

Ainsi, nous avons joué pour la restauration d’une chapelle, dans plusieurs paroisses (Plogonnec, Argentan, le Mont Saint Michel), dans plusieurs communautés religieuses (le Rivet, la communauté de Jérusalem au Mont), pour des évènements comme les Journées Mondiales de la Prière à Bordeaux, pour les mouvements comme les scouts de France et même pour les détenus du centre de détention d’Argentan…

En projet pour 2016, une veillée dans l’Oise pour l’Eglise Anglicane et un concert au profit des communautés de l’Arche de Jean Vanier à Trosly.

Notre instrument

La Kora est le nom donné à une sorte de « harpe-luth » d'Afrique de l'Ouest : on la rencontre au Mali, au Sénégal, en Gambie, en Guinée... Les koras de Jamkorala proviennent toutes du monastère bénédictin de Keur Moussa au Sénégal (fondé en 1963). La plupart des koraïstes se sont déjà rendus dans ce monastère pour approfondir l’apprentissage de cet instrument qui demande beaucoup de travail et de persévérance.

Les moines ont su créer et développer un répertoire à la fois imprégné des traditions musicales de l'Afrique sahélienne et bien sûr adapté à l'esprit du chant grégorien. C'est en particulier l'aboutissement du travail du frère Dominique Catta, compositeur et maître de chœur à l'abbaye pendant de nombreuses années. Par lui et par d'autres de ses frères occidentaux ou africains, la kora a trouvé une place dans l'accompagnement de la liturgie chrétienne. Il a également élaboré une méthode d'enseignement adaptée afin de rendre accessible l'étude de l'instrument : système d'écriture, exercices, compositions... Avec Keur Moussa, la « harpe africaine » a commencé à dialoguer avec les instruments occidentaux et elle accompagne avec une grande beauté mélodique les psaumes et les chants de la communauté.

Jamkorala chante régulièrement les psaumes, hymnes et cantiques de Keur Moussa lors de ses prestations, ainsi que les morceaux du répertoire de J.Burtin, auteur, compositeur interprète de plus de 200 pièces de kora, d’inspiration biblique et poétique.

Au terme de la présentation de notre projet, il nous apparaît que la kora est un instrument privilégié d'accompagnement au recueillement et à l'élévation : sa musique apaise, "touche les cœurs" (paroles d’un détenu), invite à la prière, prolonge le chant de l'âme.

On dit dans la brousse que les joueurs de kora sont des « tisseurs de vent ». Peut-être croiserez-vous un jour leur chemin...

« Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! » Marc 4, 9

Chaque koraïste participe à l’achat du matériel, ainsi que la paroisse d’Argentan. En effet, ce matériel servira à sonoriser un groupe de musiciens qui anime des célébrations (Premières communions, professions de foi, confirmations, veillée de Noël etc…). Mais cela ne couvrira pas l’investissement.

Si les sommes récoltées dépassent la somme demandée, nous investirons dans une kora qui sera prêtée à des koraïstes débutants. (prix d'une kora : 1200 euros).