Description
En Afrique de l’Ouest, les malades mentaux ont très difficilement accès aux soins. Souvent considérés comme possédés, ils sont exclus et font peur.
Ils sont enchaînés à un arbre à l’écart, ou abandonnés à eux-mêmes, vagabondant nus dans les rues.
Ils sont « les oubliés des oubliés »…
Leur seul tort ? Être épileptique, dépressif, bipolaire ou schizophrène…
Et pourtant, il existe des traitements pour ces maladies !
Grégoire Ahongbonon est béninois.
Marié et père de famille, la vie lui sourit. Mais une sévère dépression le conduit à deux doigts du suicide. C’est la rencontre providentielle d’un prêtre qui l’écoute et l’accompagne qui lui sauve la vie.
Il décide alors d’aider ceux dont il a failli partager le sort : ces malades mentaux enchaînés et maltraités parce qu’ils dérangent.
Avec sa famille et ses amis, sans autre moyen que sa foi et une compassion qui déplace les montagnes, Grégoire met tout en œuvre pour les sauver.
Grégoire libère les malades enchaînés dans les villages, recueille ceux qui sont abandonnés dans les villes, ouvre des Centres pour les soigner, les nourrir et leur apprendre un métier pour les réinsérer dans leur communauté. Il sait, qu’au-delà des médicaments et de la nourriture, c’est la chaleur humaine qui leur permettra de retrouver goût à la vie. S’appuyant sur d’anciens malades qui, une fois guéris, prennent soin des nouveaux arrivés, il fonde l’Association Saint-Camille de Lellis, qui ne reçoit aucune subvention et ne vit que de dons.
L’ACTION DE GRÉGOIRE RECONNUE
- 1998 Prix de l’OMS : Lutte contre l’exclusion sociale.
- 2005 Prix de Genève : Droits de l’homme en psychiatrie
- 2010 Prix du Vatican : Solidarité et Développement
NB : Les Serviteurs des Malades, ou Camilliens, sont des religieux qui ont pour vocation de soigner les malades, même contagieux, au péril de leur vie. Ils sont présents partout dans le monde, notamment en Afrique de l’Ouest. Grégoire travaille avec eux depuis 2005.
Notre projet : ouvrir le premier centre au TOGO
En 2012, alors qu'il assiste Grégoire, Thierry de Rodellec découvre le sort des malades mentaux du Togo. Il propose alors de prendre en charge, avec les Serviteurs des Malades, sa communauté religieuse, la construction du 1er Centre d’accueil et de soins togolais et de récolter les fonds nécessaires au chantier.
Cette initiative est soutenue par l’évêque du diocèse de Kpalimé qui donne un terrain pour le Centre.
En lançant les travaux, Grégoire découvre, précisément à Kpalimé, un lieu où 200 malades sont enchaînés, dans des conditions inhumaines. Sous prétexte de désenvoûtement, ils sont battus, affamés, violentés. Cette découverte redouble la motivation de tous pour finir le chantier au plus vite.
Le Centre d’accueil et de soins de Kpalimé permettra d’accueillir et de soigner environ 250 malades mentaux.
Il comprend un dispensaire ; une cuisine et un réfectoire ; une chapelle ; 8 dortoirs ; 2 blocs sanitaires-douches ; 2 bâtiments logements du personnel et visiteurs ; 3 « apatams » (paillotes) et une clôture.
Utilisation des fonds
Nous avons déjà réalisé des travaux pour 120 000 €.
Il nous reste 380 000 € à trouver...
Aujourd'hui, nous faisons appel plus particulièrement à vous pour financer 3 modules du chantier :
Le dispensaire
Ce bâtiment est l’un des lieux les plus importants du Centre. Son architecture est prévue pour accueillir aussi bien les malades externes que les internes qui y sont logés, nourris et soignés.
Dans ce bâtiment se trouvent les salles de consultation, la salle de soin, la pharmacie, le stock de médicaments, la salle des dossiers, l’informatique, la caisse, la salle de réunion et la Direction.
Le gros œuvre est déjà réalisé.
Nous recherchons encore 38 000 € pour financer la fin des travaux de ce bâtiment.
La chapelle
Le Centre est ouvert à tous les malades sans aucune distinction d’ethnie, de croyance ou de religion. Ce lieu est le coeur du Centre, où chaque malade, quelle que soit sa religion, peut venir se recueillir dans le calme. Chaque jour y sont proposés la messe et le chapelet.
L’ensemble du chantier s’élève à 30 000 €. Les dons de communautés religieuses ont déjà permis de financer 12 000 € de travaux.
Il nous manque encore 18 000 € pour terminer les travaux de la chapelle.
Les apatams
Un autre apatam, plus grand, au milieu du Centre, permet de se retrouver pour des animations, des informations et la distribution des médicaments.
Les deux apatams des dortoirs sont à financer entièrement pour 2 500 € chacun, et l'apatam central pour 5 000 €, soit 10 000 € au total.
Si vous souhaitez contribuer à l'un de ces trois chantiers, rendez-vous sur la partie droite (grise) de la page et cliquez sur le bâtiment de votre choix !
Pour découvrir le projet plus en détails : http://lesamisdegregoire.fr/