Description
« L’inconnu me dévore » est un trésor que l’on veut partager avec tous les apprentis au difficile métier d’Homme. Dans ce livre, Xavier Grall, rebelle des années 60 et chercheur de Dieu, offre un testament spirituel incandescent. Vianney Mallein, metteur en scène, précise : « La traversée de la vie est un parcours sinueux et pas toujours tranquille. Xavier Grall en sait quelque chose, et il veut faire gagner du temps à ces cinq filles qu’il appelle ses « Divines ». »
Bouleversé par la prose de ce poète Breton, Vianney achète une vingtaine d’exemplaires pour transmettre la flamme de ce texte à ses amis. Les retours sont unanimes : ce texte ne doit pas être oublié. C’est alors que germe l’idée d’une lecture théâtralisée : « j’ai voulu faire entendre cette voix paternelle qui veut transmettre l’Essentiel. Je voudrai vous emmener dans ce souffle puissant qui anime Grall. Je voudrai vous faire sentir ce vent qui revient aux sources de la foi et qui élève l’âme vers les plus hautes cimes. Ce texte partagé est une urgence, une leçon de vie pour la vie, une invitation à l’allégresse. »
Il ne s’agit pas donc ici uniquement de théâtre ou de faire revivre un auteur oublié mais bien de transmettre un feu, celui de l’amour de Dieu, le seul feu qui compte et que Xavier Grall nous partage dans « L’inconnu me dévore ».
Xavier Grall a reçu une éducation catholique et française. Son caractère rebelle lui vaut un parcours scolaire agité. Issu d’une bourgeoisie riche et bien-pensante, il est à la fois privilégié et révolté par un milieu qui censure.
Il « monte » à Paris se former au journalisme et entre en 1952 à La Vie catholique. Il collabore également au journal Le Monde, à l’hebdomadaire Témoignage chrétien... Catholique et rebelle mais également volontiers polémiste, il consacre des livres à Mauriac, Bernanos, James Dean ou Arthur Rimbaud.
Xavier Grall « redevient breton » lorsqu’il quitte Paris en 1973, pour retourner définitivement dans sa région. Son œuvre mystique magnifie la Bretagne. Avec ses amis Alain Guel et Glenmor, il fonde les éditions Kelenn puis le journal La Nation bretonne. Renouant avec son passé de chroniqueur, il publie Le Cheval couché, cinglante réponse au « folklorisme fossilisant » du Cheval d’orgueil de Pierre-Jakez Hélias, livre qu’il regrettera par la suite.
Il meurt en 1981 d’un emphysème pulmonaire contracté très jeune. Il est enterré au cimetière de Landivisiau.
Les 22, 23 et 24 juin 2023 auront lieu les représentations de cette lecture théâtralisée. Nous soutenir c'est :
- Toucher la jeune génération en quête de sens
- Réveiller tous les hommes endormis
- Mettre en mouvement tous les vrais chercheurs de Dieu
- Réhabiliter un des grands poètes bretons du siècle dernier
- Encourager le projet d’une tournée en France
Nous avons donc un certain nombre de dépenses répertoriées ci-dessous :
Quelques mécènes ont déjà acceptés de financer une partie de notre spectacle. Ainsi, nous sommes à la recherche de 10 000€. Nous fixons un premier pallier à 6000€.