Description
Une nouvelle Maison Magnificat : à Laval, des travaux de rénovation pour accueillir les femmes enceintes en détresse
« La maison Magnificat m’a aidé… Quand je suis arrivée, j’étais paumée. Mais le personnel de la maison m’a aidée et accompagnée.
Vous ne m’avez pas laissée tomber. J’ai repris confiance en moi. »
(Marie-Hélène)
« Si tu es entre de bonnes mains, ou si tu tombes dans une maison comme Magnificat, tu peux dire "Merci mon Dieu !"
pour l’avenir de ton bébé et pour toi-même ! »
(Tricy)
Qui sommes-nous ?
Comme Diana, Marie-Hélène et Tricy, de nombreuses femmes enceintes, isolées et en détresse, ont besoin d’être soutenues. Beaucoup sont fragilisées et parfois lâchées par le père de leur enfant. D’autres rejetées même par leur famille. Certaines, livrées à elles-mêmes et sous la pression, sont acculés à un choix sans lendemain. C’est pour ces femmes que l’association Magnificat est née en 1974, au moment du débat sur la loi Veil. Quelques années après le vote libéralisant l’IVG, le nombre de femmes en détresse n’a pas diminué. Magnificat ouvre une maison à Ligueil (Indre-et-Loire), en 1990, à l’initiative de Monique Bourdais. Tout récemment une deuxième maison a ouvert à Laval en Mayenne.
Depuis l’installation 1990, près de 500 bébés ont pu voir le jour. Loin du stress des très grosses agglomérations urbaines, les femmes enceintes qui y sont accueillies reprennent confiance et apprennent à construire l’avenir avec leur enfant. Les maisons Magnificat, sont une magnifique opportunité en même temps qu’un tremplin pour permettre à ces femmes de devenir mères.
Voici pourquoi il faut nous aider
Diana, Marie-Hélène et Tricy ont pu être accompagnées pendant leur séjour dans une maison de Magnificat. Avec votre soutien, d’autres pourront à leur tour profiter de cet accueil, notamment au sein de la maison de Laval. Autant de mères remis dans un bain de confiance et de vies sauvées. Autant d’espoir et d’espérance infusés dans le cœur de ces jeunes femmes qui arrivent de toutes les régions de France, notamment de la région parisienne. Sans ces travaux du sous-sol de la maison de Laval, Magnificat ne pourra pas répondre comme elle le souhaite, à la détresse de ces femmes.
Pour les bébés, pour leurs mamans, nous comptons sur votre participation financière si précieuse pour leur permettre de retrouver espoir et réconfort au sein de nos maisons. L’association ne reçoit aucune subvention : seuls les dons nous permettent d’agir.
« Tout allait bien dans ma vie, jusqu’au jour où j’ai appris que j’étais enceinte de cinq mois. Je suis tombée des nues, paralysée. Ma famille et mes parents l’ont alors su et m’ont rejetée. Comme je n’étais pas dans mon état normal, c’était impossible pour moi de penser logiquement. J’ai voulu avorter mais on m’a dit que c’était trop tard ; d’ailleurs je suis bien contente à l’heure qu’il est. Je n’aurais jamais cru le penser et le dire un jour mais je suis fière d’avoir gardé mon bébé. Par le biais d’une association, j’ai été mise en contact avec la directrice d’une Maison Magnificat. Elle a tout de suite voulu m’aider. Aujourd’hui, cette directrice est une seconde maman pour moi.
Bien sûr, quand je suis arrivée dans la maison, j’ai eu la peur de ma vie : je ne connaissais personne, du jour au lendemain je vivais avec des bébés et des femmes enceintes, je devais vivre avec des inconnues, faire confiance. Changement de vie radical pour moi, mais dans le bon sens du terme ! La maison subvenait à mes besoins, mon bien-être et celui du bébé. On a créé des liens qui m’ont permis de reprendre du poil de la bête, et de ne jamais me sentir jugée. J’ai fini par accoucher et j’ai gardé ma fille qui a maintenant 4 ans et demi. Actuellement, j’ai un travail qui me convient, ma fille va à l’école et nous sommes très heureuses. Je ne m’imagine absolument pas vivre sans elle et ça, c’est grâce à la maison Magnificat. » (H., jeune femme qui a pu bénéficier de l’accompagnement en maison Magnificat)
Les travaux que nous souhaitons faire à Laval sont importants, car nous nous devons d’offrir un cadre accueillant pour celles qui y vivent. Si ces travaux sont faits, nous pourrons alors nous concentrer sur l’essentiel : l’accompagnement humain et de la vie naissante. »
Utilisation des fonds
Le chantier
Déjà quatre femmes ont pu être accueillies. Mais, avant de pouvoir en accueillir de nouvelles, il faut changer de fond en comble la chaufferie de cette belle mais volumineuse maison : les travaux de mise aux normes anti-feu, l’achat et l’installation d’une nouvelle chaudière reliée au gaz de ville, la réfection des murs, l’installation d’un plafond et de portes coupe-feu…
Coût : entre 45 000 euros et 50 000 euros.