Description
La vigne représente 4 % des surfaces agricoles françaises. Pourtant, elle couvre à elle seule 20 % des pesticides utilisés en agriculture : le raisin est aujourd’hui le fruit le plus « pesticidé » de France. Oé (pour Œnologie et pour interpeller comme l’interjonction « ohé »), entreprise à mission, est née de ce constat.
Son objectif ? Distiller le bien, de la vigne à la consommation de vin.
D’abord, les équipes d’Oé accompagnent les vignerons dans l’analyse de leur terre, afin d’en améliorer l’enrichissement par la biodiversité, prépondérante. Le but : Zéro pesticide. Ensuite, elles assurent l’embouteillage, le marketing et la distribution à travers la marque « Oé » tout en mettant en valeur le travail, le savoir-faire et le domaine des vignerons. En flashant le QR code sur la bouteille, le consommateur peut voir le vigneron présenter son œuvre au coeur de ses vignes. Oé offre également un circuit de consigne grâce à un réseau de collecteurs et de divers partenaires pour garantir une longue vie au contenant.
La consigne permet d’économiser 33% d’eau par rapport à une nouvelle bouteille fabriquée. Grâce à ce système, il devient aussi possible de réduire de 76% l’énergie consommée et de 79% les émissions de gaz à effet de serre. Dans le contexte actuel, cela signifie une baisse significative des coûts de production. En effet, dû à la flambée des prix de l’énergie, le coût de revient d’une bouteille consignée (récupérée et lavée) est devenu inférieur à celui d’une bouteille neuve.
Le circuit est désormais vertueux dans toutes ses dimensions. Une palette traditionnelle de vin demande 125 cartons blanchis, 100 mètres de scotch, 750 étiquettes, donc 150 mètres de glassine, 750 bouchons en liège et 35 mètres de film plastique, sans compter l’encre utilisée sur les cartons et les étiquettes des bouteilles. Oé, acteur du changement, reçoit les bouteilles dans des caisses en bois et les livres dans des palox réutilisables ; les encres choisies sont végétales, recyclées et sans solvants. La logistique Zéro déchet est le guide.
Oé a été fondée fin 2015 par Thomas Lemasle, ingénieur des Arts et Métiers, et François-Xavier Henry, polytechnicien. La marque distribue aujourd’hui plus de 200 000 bouteilles, principalement en France auprès des cavistes indépendants, traiteurs, restaurants, et de grandes marques comme Carrefour, Naturalia, le Pain Quotidien, la chaîne hôtelière Mama Shelter ou encore le Club Med. Grâce à une communication lisible et pédagogique notamment sur les bouteilles, Oé démocratise l’accès au vin : aujourd’hui, une quinzaine de références permettent d’offrir un vin de qualité et à un prix attractif sur les principales appellations françaises. Blanc, rouge, rosé, crémant et bientôt champagne : la gamme s’étend de mois en mois.
De plus en plus de vignerons sont séduits, tant par l’accompagnement exigeant d’Oé vers le Zéro pesticide, que par sa distribution fructueuse et vertueuse. Allier le bien et le bon enchante aussi du côté des clients. Devant les objectifs de neutralité carbone, beaucoup de grandes entreprises marquent leur intérêt à contractualiser avec Oé. C’est le cas en France comme à l’étranger : l’ouverture au marché international aura en effet lieu cette année.
En 2021, Oé a reçu le Prix de l’innovation de la Revue des Vins de France grâce au lancement de son circuit de consigne. Avec une vingtaine de salariés, Oé est une entreprise à mission engagée . Elle a obtenu le label le plus exigeant des engagements RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) : la certification B Corp.
Les bonnes pratiques d’Oé se retrouvent dans l’ensemble de ses initiatives : énergie renouvelable pour l’embouteillage, zéro capsule, bouchon en liège issu de forêts gérer durablement, transparence des salaires, et ainsi de suite. Toutes les parties prenantes qu’elles soient internes ou externes sont mobilisées. Faire le bien par le bon rassemble, entraîne et élève : le vin inspire les âmes.