Après la collecte pour les fondations du petit monastère, le chantier a démarré !

Dans un an, grâce à votre soutien, le petit monastère de Lyon sera construit. Son nom : « Lumière de l’Immaculée » nous établit sous la garde de la Vierge Marie, en qui « resplendit l’éternelle bonté du Créateur. Elle est devant nous comme signe de réconfort, d'encouragement, d'espérance, car la bonté infinie de Dieu ne se tarit jamais ! » Benoît XVI

• visibilityQuelques photos du chantier
  

  

  

  
  

  

  

  

Souvenons-nous comment un petit monastère de l’Agneau a pour vocation d’être lumière de l’Évangile au cœur des villes. Il est comme une petite source à laquelle tous peuvent s’abreuver. L’amour fraternel de la communauté témoigne qu’il est possible de s’aimer et de vivre en paix. C’est dans une contemplation fervente que nous puisons la charité et le dynamisme pour la mission.

Si nous pouvions nous promener du côté de la clôture du petit monastère où vivent les petites sœurs, on entrerait d’abord dans le cloître, petit enclos de paix et de lumière qui nous achemine vers neuf cellules et un oratoire.

• visibilityQuelques photos d'oratoires
  

  

  

  
  

  

  

  

La cellule - du latin cellula, petite chambre – est un espace de retrait en Dieu pour étudier et trouver le repos. Nos cellules sont petites (6m²) pour manifester notre communion avec tous ceux qui n’ont pas même un abri pour se réfugier. Dans le silence du cloître, tel un petit sanctuaire, on trouve l’oratoire consacré à la prière en solitude. Il en est comme le cœur battant ! Une source jaillissante qui irrigue toute notre vie. Là, dans cet oratoire, nous aimerons à être trouvées fidèles à ces moments de solitude en nous y arrêtant quelques instants ou plus longuement la nuit ou lors d’une journée de prière et de retrait. Là, dans l’intimité avec le Seigneur, s’enracine sur la terre de nos cœurs la joie de l’Evangile. Feu brûlant qui donnera à l’annonce ses accents de ferveur : « Oui, malheur à moi si je n’annonçais pas l’Evangile ! » (I Co 9, 16), dit saint Paul. Nous voici personnellement invitées « à vivre au rythme de la Parole de Dieu méditée de jour et de nuit, sans cesse et sans relâche, au rythme de ceux qui comme Marie, mère de Jésus, gardent en leur cœur la Parole du Seigneur, demeurent en sa présence dans le face à face de la Miséricorde pour ne parler qu’avec Dieu ou de Dieu (extrait du Propos de vie de la Communauté de l’Agneau.) »

Déjà 10 petits monastères, d’où montent la prière et l’offrande des petites sœurs à travers le monde, construits uniquement grâce à des dons.

Tant et tant de petites pierres, une multitude de dons, ont permis que des petits monastères de l’Agneau rayonnent à travers le monde. Pour bâtir ensemble le 11ème : devenez, vous aussi, une pierre de fondation du petit monastère de Lyon.

Les enfants sont de la partie puisque nous leur proposons de participer aussi à la collecte « Je construis l’oratoire », collecte des enfants missionnaires pour récolter un p’tit sou auprès de leurs proches, parents et voisins pour le petit monastère. Avec eux, nous demandons à Jésus la grâce d’être illuminés par la sagesse des tout-petits.

• visibilityLes bons mots des enfants
  

• visibility"L'oratoire à découper" de la collecte des enfants
  

N’hésitez pas à nous confier vos intentions de prière. Nous nous engageons à prier pour chacun de vous. De plus, savez-vous qu’en tant que donateur vous êtes, vous aussi, appelés à devenir des priants, des adorateurs.

Une paroissienne déjà âgée (82 ans), Denise, qui vient fidèlement à nos vêpres du dimanche et à l'adoration qui suit, nous a dit : « C'est ici, dans cette chapelle, que j'ai appris à adorer. C'est nouveau dans ma vie. Maintenant je ne vois plus le temps passer ! » Denise nous avait aussi partagé la grâce reçue dans la répétition de l’Evangile, en manduquant : « Je sens que l’Évangile pénètre profondément en moi, la parole descend comme une nourriture. »

La devise de la Communauté : blessé, je ne cesserai jamais d’aimer.

• visibilityQuelques photos de la mission
  

  

  

  
  

  

  

  

Actuellement nous sommes quatre petites sœurs de l’Agneau envoyées à Lyon, jusqu’à ce que le petit monastère soit construit… car il est prévu pour neuf petites sœurs. Le témoignage de l’amour fraternel et le dynamisme de la mission qui nous envoie vers tous puisent leur énergie et leur élan à la source de la prière contemplative qui est l’essentiel de notre vie.

La Communauté est arrivée à Lyon le 1er novembre 2013, fête de la Toussaint, à l’appel du Cardinal Barbarin qui nous a invité à « promener notre habit dans les rues de la ville pour que les gens sachent que Dieu existe ». Prophétie qui ne cesse de s’accomplir au long des mille et une rencontres quotidiennes que nous faisons ! Oui, le monde attend le témoignage de la vie consacrée.

Dans notre mission de petites sœurs mendiantes, nous sommes conduites jusqu’aux périphéries existentielles. En frappant aux portes des maisons, des immeubles pour mendier « quelque chose pour notre repas », nous rencontrons les hommes d’aujourd’hui, et la simplicité, l’humilité de cette demande ouvre non seulement les portes, mais les cœurs. Dieu se fait proche, Dieu se fait mendiant. Respectant infiniment sa liberté, il frappe à la porte du cœur de l’homme pour être son ami. Par le privilège d’une vie gratuite livrée à la rencontre de l’autre, nos cœurs débordent souvent d’une grande joie, cette joie que nul ne peut nous ravir, celle d’être proche de la vie des gens, d’être avec eux, de devenir leurs amies. Cette joie, c’est la joie de l’Évangile.

Au gré des rencontres, le Seigneur nous rappelle comment les hommes d’aujourd’hui nous ont accueillis dans leur existence : Elisabeth, 70 ans, Lyon 6ème : « Je ne sais pas si Dieu existe, mais s’il existe, c’est certainement lui qui vous a envoyées. » Plus tard, elle nous écrira : « Votre visite reste pour moi l’Événement de ce printemps, déposant sur ma route une lumière tout à fait inattendue, si importante dans le doute qui ne me quitte pas.»

Myriam, 25 ans, musulmane, Lyon 9ème : « De ma fenêtre, je vous vois souvent passer, et quand vous avez sonné à ma porte, et que j’ai pensé que c’était vous, j’en ai eu la chair de poule. »

Adi, 30 ans, camp rom de la Doua : « Ma sœur, vous venez nous aider ? » Une petite sœur ouvre les mains : « Nous sommes venues les mains vides… mais… », bafouille-t-elle avec timidité. Avant même qu’elle ne termine sa phrase, Adi ajoute en souriant : « Mais le cœur est plein ! »

• visibilityQuelques encouragements reçus lors de notre précédente collecte CredoFunding
  
  

  « Merci pour l'espérance que vous faites germer en ce monde. »
  « Au cœur de la cité, nous avons besoin de la vie contemplative qui vient frapper à notre porte. Je vous porte dans ma prière.
  « Agneaux de Dieu, qui enlèvent le péché du monde. Mes prières vous accompagnent. »
  « Nouveaux arrivants à Lyon, et jeunes mariés, nous sommes plus qu'heureux de pouvoir vous aider à enrichir cette belle ville de la présence du Christ. Nous souhaitons que notre premier enfant, que nous attendons pour fin septembre, puisse grandir dans une France fleurie de monastères tels que le vôtre. » « Merci pour cette fondation qui enracine l'Agneau au cœur de Lyon ! Que le Seigneur vous bénisse ! »

© Crédit photos : TEKOA