Description
Le crâne de saint Thomas d'Aquin est depuis 1974 dans l'ancien couvent des Jacobins à Toulouse.
Conservée dans une boite, cette exceptionnelle relique ne bénéficie pas de la châsse qui permette aux visiteurs et pèlerins de voir, de vénérer et de prier celui que l'on désigne du titre de Docteur commun de l'Église.
A l’occasion des 800 ans de sa naissance, et 700 ans de sa canonisation, l’Association pour le Centenaire Saint-Thomas d’Aquin, portée par les Dominicains de la Province de Toulouse, a fait réaliser un reliquaire digne de ce nom.
Elle a confié ce travail à Augustin Frison-Roche, jeune artiste formé dans l’atelier de François Pelletier. Il a travaillé avec un orfèvre, un lapidaire et un ébéniste.
« Il est conçu pour que le chef de Saint Thomas soit visible de loin lorsqu’il est présenté sur l’autel des Jacobins et lors des processions, mais aussi de près lorsque les fidèles viennent vénérer et voir le crâne. La forme générale reprend les principales caractéristiques de la Jérusalem Céleste telle qu’elle est décrite dans l’Apocalypse. Il est réalisé en or, cristal de roche et jaspe rouge. Le toit du reliquaire est peint avec des motifs angéliques (sur les deux petites pentes) et un motif eucharistique : l’hostie et la vigne (sur les deux petites pentes). »
Le crâne va pouvoir circuler en France et en Europe et être vénéré pendant trois dans son nouvel écrin : un reliquaire vitré et couvert de feuilles d’or.
Du 28 janvier 2023 au 28 janvier 2024, à l’occasion du jubilé, les fidèles catholiques peuvent bénéficier du don de l’indulgence plénière pour la rémission de la peine des péchés pardonnés.
Nous fixons un premier palier à 10 000€.
Le nouveau reliquaire - ou a été placé le chef de saint Thomas - a été béni le 28 janvier.
Pendant 3 ans, il est confié au couvent des Dominicains et transitera par différents couvent de l’ordre notamment les religieuses cloitrées ainsi que dans les diocèses qui le demandent pour pouvoir être dignement vénéré avant de retourner aux Jacobins.
"A travers ce nouveau reliquaire, les paroisses, les communautés, les diocèses qui veulent actualiser quelque chose de la grâce reçue par saint Thomas peuvent recevoir ces reliques et organiser des veilles de prière, mais aussi vivifier leur recherche de Dieu à travers la figure de saint Thomas." explique le Père Olivier de Saint-Martin, supérieur du couvent des Dominicains de Toulouse, qui a la garde du reliquaire pendant ces 3 années.
- 1274 : 750 ans de sa mort
- 1225 : VIII centenaire de sa naissance
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