30 000 nouveaux résidents à Nanterre sont annoncés dans les années à venir. La paroisse doit se donner les moyens de les accueillir et de rester ouverte sur le monde.

A ce jour les fissures sont nombreuses, l'église n'est pratiquement pas chauffée l'hiver et les installations éléctriques ne sont plus entièrement opérationnelles et pas aux normes, nos vitraux sont disjoints ou cassés.

Nos conditions de célébrations sont difficiles pour toutes ces raisons et nous sommes tristes de voir notre église dans cet état.

Pour cela, l’église prévoit les travaux suivants :

• Ouverture de l’entrée avec une porte vitrée pour que l’église soit visible de la rue en journée.
• Nettoyage et reprise des fissures sur les 285 m2 de voûte.
• Mise aux normes des installations électriques, de la sonorisation et de l’éclairage.
• Rénovation du chauffage pour un minimum de confort en hiver.
• Réparation des vitraux.
• Mise aux normes de l’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite.

Père Anicéto DIOGO : "le Globe-trotter"

Le Père Diogo est né en Angola, où habite encore toute sa famille et ses 8 frères et soeurs. Ayant la volonté d'être prêtre dès son enfance, il progresse doucement dans la Foi pour entrer au séminaire des missionnaires du Saint Esprit à l'âge de 19 ans. Il est ensuite envoyé en France par la Congrégation, pour des études de littérature et de théologie ; où il est ordonné diacre avant de partir un an dans les quartiers Nord de Marseille auprès des Apprentis d'Auteuil.

Puis, il revient en Angola pour y être ordonné prêtre... pour repartir 3 mois plus tard au Mexique pendant 5 ans. Il revient ensuite en France dans le diocèse de Nanterre, où il est nommé vicaire paroissial. Il est maintenant membre du conseil presbytéral, et curé de la paroisse des Fontenelles.

• visibilityPour en savoir plus sur le Père Anicéto DIOGO

  "Je suis né en Angola, pays du sud-ouest de l'Afrique et je suis l'ainé d'une famille de neuf enfants. Mes parents, mes frères et sœurs sont tous en Angola. Ici, en France j'ai une cousine mariée en 2000 avec un français, originaire de Chambéry et une autre qui fait un stage dans une entreprise.
  Depuis tout petit j'ai voulu être prêtre, et à 10 ans j'ai commencé le service de l'autel, un peu plus tard j'ai participé à des groupes de prière, d'animation vocationnelle et j'ai été catéchiste ; mais c'est à l'âge de 17 ans que ma vocation a commencé à prendre une direction sûre. A l'âge de 19 ans, je suis entré au séminaire des missionnaires du Saint Esprit où j'ai fait la propédeutique, les études de philosophie et ensuite je suis allé au noviciat de la Congrégation des missionnaires du Saint Esprit, appelée aussi, les spiritains. En 1998, la Congrégation m'a envoyé poursuivre mes études en France, à Lille pour apprendre le français et la littérature française à l'université Charles de Gaulle, Lille III. Une année plus tard, je suis venue à Clamart pour faire les études de théologie à la faculté libre des Jésuites, le Centre Sèvres, où j'ai eu le baccalauréat canonique en théologie. J'ai fait mes vœux perpétuels le 7 septembre 2002 à la maison mère des spiritains au 30 rue Lhomond et le lendemain, j'ai été ordonné diacre à la paroisse Notre Dame du Calvaire à Chatillon. Une semaine plus tard, j'arrive au nord de Marseille dans le quartier de la Rose, pour travailler dans la paroisse saint Jérôme et chez les Apprentis d'Auteuil. Après le diaconat, j'ai été ordonné prêtre dans ma terre natale, en Angola. Comme s'il ne suffisait pas, trois mois après mon ordination j'ai quitté à nouveau ma famille, les amis, mon pays pour partir au Mexique. De l'Angola, en passant par la France, me voilà au Mexique où j'ai travaillé pendant cinq ans.
  Après les cinq ans au Mexique, j'ai été accueilli dans le diocèse de Nanterre, ad experimentum par Monseigneur Gérard DAUCOURT et il m'a nommé à Chaville et Ville d'Avray où j'ai travaillé pendant trois ans comme vicaire paroissial et j'accompagnais aussi les jeunes de l'aumônerie de Sèvres et Ville d'Avray. En 2011, j'ai été nommé à Issy-les-Moulineaux comme vicaire paroissial de Saint Bruno, Saint Etienne et Sainte Lucie, le pôle BEL, et prêtre accompagnateur de l'aumônerie de l'enseignement public et de l'enseignement catholique d'd'Issy-les-Moulineaux.
  En 2014, j'ai acquis la nationalité française et Monseigneur AUPETIT m'a nommé comme prêtre accompagnateur du FRAT pour le diocèse de Nanterre et l'année dernière notre Evêque m'a appelé à être membre du conseil presbytéral du diocèse.
  A partir du 1 septembre 2017 Monseigneur Michel AUPETIT m'a nommé curé des paroisses de Fontenelles à Nanterre et prêtre accompagnateur de l'aumônerie catholique du collège Bienheureux Charles de Foucauld à Puteaux."

A l’image de la communauté paroissiale, l’équipe travaillant au suivi des travaux et à la communication autour de ceux-ci est diverse. 5 personnes s’y consacrent.
Bien sûr, l’économe de la paroisse, Jacques Péridont. Fort de sa mission, il a une vue d’ensemble des richesses et des points faibles de la communauté, tant sur le plan humain que sur le plan comptable.
Quatre autres paroissiens sont aussi membres de ce groupe : Catherine Gautier de La Plaine apporte son regard de nouvelle venue dans le quartier du Mont-Valérien, un regard plein de bienveillance et de curiosité. Jean-Marc Sertillange, lui, est bien enraciné dans la proximité de cette église qu’il connaît bien et qu’il aime. Marc Viellard, Nanterrien depuis de longues années, il apporte ses connaissances et son savoir faire appuyés sur sa forte expérience professionnelle dans les travaux public.
Enfin, Christophe Brossollet est plutôt familier de la chapelle Saint-Joseph-des-Fontenelles, l’autre lieu de culte de la paroisse. Il pourra soutenir le projet auprès des pratiquants réguliers de cette chapelle.

Une équipe jeune, qui "en veut" et se démène pour que notre église paroissiale retrouve toute la beauté et subisse les travaux dont elle a sérieusement besoin.

Sainte Marie des Fontenelles a été construite en 1912-1913 sur les plans de M. Barbier.

La cérémonie de la pose de la première pierre a lieu le 19 mai 1912. Elle est réalisée aux frais de Melle Allez, généreuse bienfaitrice, qui offre également la cloche baptisée « Marie-Max ».

Consacrée le 8 juin 1913 par le cardinal Amette, archevêque de Paris elle devient église paroissiale le 28 mai 1920.

Avec la présence d’une communauté de sœurs de Saint Vincent de Paul arrivée en 1921, rue de Suresnes, de nombreuses activités tant religieuses que sociales ou sportives sont proposées à la population de ce vaste quartier de Nanterre qui verra sa population passée de 8 000 à 20 000 habitants.

Les fonds collectés permettrons de finaliser le budget nécéssaire à la restauration de notre église.

Sans cette collecte de fonds il nous sera impossible de recevoir dans des conditions décentes, les paroissiens et visiteurs.

C'est la raison pour laquelle ces 40 000 € nous faisant défaut sont très attendus pour qu'enfin notre église redevienne belle et accueillante !

Le budget total des travaux est de 480 000 € répartis comme suit :

• Réserves de la paroisse 50 000 €
• Soutien exceptionnel des paroissiens et autres gentils donateurs 40 000 €
• Mécénat d’entreprise 40 000 €
• Évêché 150 000 €
• Chantiers du Cardinal 100 000 €
• Caisse de solidarité diocésaine 100 000 €

Total des travaux 480 000 €