Description
Le sanctuaire Louis et Zélie Martin a accueilli l’année dernière 30 000 pèlerins. Cette année, en 2020, nous nous attendions à recevoir encore plus de monde.
Comme tant d’autres lieux, nous sommes aujourd’hui fermés. L’impact sur notre activité d’accueil est de 100%. Pour accueillir les pèlerins qui viennent en temps normal, nous sommes ici une équipe qui s’étoffe au rythme de la croissance du sanctuaire : un recteur, un diacre, quatre religieuses, six salariés et une trentaine de bénévoles qui donnent de leur temps pour que ce lieu puisse rayonner et faire du bien à tous ceux qui y viennent.
Sans surprise, la plus grande partie de nos dépenses courante continuent de peser sur nos finances pendant cette période de fermeture. Nous les avons chiffrées au plus près, après mise en chômage technique de notre personnel et réduction de toutes les dépenses qui pouvaient l’être. Nous travaillons depuis plusieurs années à l’équilibre économique de ce lieu en plein essor, et cette fermeture contrainte vient mettre à bas ce long labeur au service de l’évangélisation et des familles. Pour cette période du confinement de la fin du mois de mars et du mois d’avril, nous allons perdre au moins 20 000 euros. Si le confinement devait s’étendre au mois de mai, la perte avoisinerait les 50 000 €, un chiffre colossal pour notre petit sanctuaire. Perte des offrandes, perte des participations que les pèlerins nous versent librement... Notre sanctuaire, qui vit de l’économie de la communion et de la confiance, n’aura pas les moyens d’y faire face sans votre aide.
Nous sommes conscients que pour beaucoup d’entre vous aussi la situation est difficile. Aussi nous sommes d’autant plus reconnaissants pour ce que vous pourrez faire. D’avance, nous vous en remercions et nous vous assurons, vraiment, de notre prière !
Plongés depuis plusieurs semaines dans cette crise profonde du Coronavirus, nous assurons au sanctuaire d’Alençon la mission de la prière, désireux de porter chaque jour, les malades, leurs familles, les soignants, et aussi toutes les personnes profondément impactées par ce confinement. Chaque jour, nous proposons en direct Facebook et en différé sur notre site internet et notre chaîne YouTube, une méditation sur les écrits des saints époux Martin, le chapelet en cinq langues (FR/AN/ES/PT/IT) et la sainte Messe. Plus de 75 000 personnes ont été touchées par cet apostolat numérique depuis le début du confinement.
Cette équipe se mobilise sur différents lieux :
- La maison de la famille Martin. C’est le cœur du sanctuaire. C’est là qu’ont vécu les saints Louis et Zélie, sainte Thérèse mais aussi Léonie et tous les autres enfants de la famille. C’est ici que les pèlerins découvrent ce qui fait la substantifique moelle de la sainteté de la famille Martin. Cette maison est fermée et nous attentions, pendant la période du confinement, 5000 personnes.
- La « Maison d’accueil Louis et Zélie ». Nous avons ouvert cette maison en avril 2019 après 18 mois d’importants travaux. En moins d’un an, le succès a été important. Plus de 5000 personnes ont bénéficié de ce lieu d’accueil, de repos, de retraite, de restauration. Malheureusement, elle va fêter l’anniversaire de son ouverture fermée et nous avons dû annuler plus de 1000 réservations.
Son but ? Aider les couples et familles chrétiens à cheminer vers la sainteté, en s’appuyant sur le témoignage du premier couple de l’histoire dont les conjoints ont été canonisés ensemble.
Dans ce sanctuaire dernier-né en France (2015) plus de 30 000 pèlerins font chaque année l’expérience unique de marcher sur les lieux de vie de la famille Martin, à la suite des saints Louis et Zélie, de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, de la servante de Dieu Léonie.
De place en place, c’est toute la ville d’Alençon qui est marquée par le passage des Martin, entre leur maison familiale, l’église où ils se sont mariés, le pont de leur rencontre, le pavillon de Louis, son horlogerie, les lieux champêtres de promenade familiale… On expérimente ici une grâce d’incarnation : les saints nous sont proches.
En entrant dans l’intimité de cette famille, les pèlerins parcourent à frais nouveaux les grands « chapitres » du livre de leur vie : vie de foi et de prière, amour conjugal, vie de famille, éducation, travail, épreuves, deuils, engagement pour la justice et la charité… le champ est vaste, des domaines dans lesquels la vie de la famille Martin peut éclairer les nôtres, par le biais de visites, d’enseignements, de témoignages.
Le Sanctuaire propose à cette fin des temps forts adaptés à toutes les situations de vie : temps de préparation au mariage, une large palette de weekends pour les couples, des événements pour les familles, un accueil des couples en espérance d’enfant et des vacances pour les parents isolés, des événements pour les personnes veuves ou divorcées, sans compter la célébration des anniversaires de mariage dans la maison des saints Louis et Zélie…
Plus de 1500 intentions de prière sont déposées chaque mois au sanctuaire, qui témoignent des joies, mais aussi des très nombreuses souffrances vécues au sein des familles. Elles constituent un vivier incomparable pour découvrir l’action inlassable des saints Louis et Zélie pour nous aujourd’hui, eux qui font des « miracles » de couples pour des couples, qui obtiennent en famille avec leurs filles, les grâces dont les familles ont besoin : unité, abandon, confiance, paix, réconciliation, fécondité, guérison intérieure ou physique.
Notre idendité, nos fondements
Le sanctuaire d’Alençon, sanctuaire du couple et de la famille.
Dédié aux Saints Louis et Zélie Martin, il porte le témoignage de vie des parents de sainte Thérèse, magnifique illustration de la mission de la famille.
Une communauté de personnes
La correspondance entre Zélie (1831-1877) et Louis (1823-1894) révèle un couple qui s’aime et se soutient. Ils découvrent qu’ils peuvent incarner dans le mariage l’amour de Dieu et le service des autres qui leur avaient fait, tous deux, envisager d’abord la vie religieuse. Leur vie de prière, et spécialement l’eucharistie quotidienne, les rapprochent l’un de l’autre dans une communion qui se poursuit au-delà de la mort.
Le service de la vie
Louis et Zélie Martin élargissent leur communauté de vie et d’amour en accueillant neuf enfants, cinq filles qu’ils élèvent et quatre autres enfants, morts jeunes, avec lesquels ils vivent la communion des saints.
L’éducation de leurs enfants ne se limite pas à une transmission ; elle est aussi échange, qui permet à chacun de donner et de recevoir. Les retards de Léonie, la troisième, et son comportement quasi caractériel, sont pour ses parents une épreuve qui les ouvre à l’accueil du pauvre et à la persévérance dans une prière apparemment non exaucée. La participation au développement de la société …
Membre de la société de St Vincent de Paul, Louis Martin fait partie de ces catholiques sociaux dont la conscience est ouverte aux misères de leur temps, engagement ensuite partagé par sa famille. Cette conscience sociale s’exprime aussi dans la vie professionnelle. A l’horlogerie, Louis refuse d’ouvrir le dimanche, pour sanctifier le jour du Seigneur et sauvegarder le temps du repos. A la fabrique de dentelles de Point d’Alençon qu’elle dirige, Zélie règle au plus vite les dentelières et porte le souci de leur santé.
… et à la mission de l’Église
La prière familiale se nourrit de la méditation de l’ouvrage de Dom Guéranger, l’Année liturgique. Elle se prolonge dans une dévotion profonde au Saint Sacrement et une ouverture à la mission universelle de l’Église. Ainsi la famille Martin devient-elle un lieu propice à éclosion de vocations consacrées au royaume de Dieu.
En elle se manifestent les liens entre famille et société, spiritualité conjugale et spiritualité sociale, attrait du Ciel et service de la terre.