Description
Un nouveau chemin de croix pour l’église Saint-Nizier !
Regard contemporain sur la passion du Christ
Nous souhaitons doter l'église Saint-Nizier d'un nouveau chemin de croix.
Un chemin de croix raconte le dernier jour de la vie de Jésus en représentant les différentes scènes décrites dans les évangiles (de la montée du Christ portant sa croix au mont Calvaire, de sa condamnation à sa mort, jusqu’à sa mise au tombeau) auquel on adjoindra une quinzième station, représentant la Résurrection.
L'histoire de l'église saint Nizier remonte au temps des premiers martyrs de Lyon (177 après JC – Sainte Blandine martyrisée à Lyon, fait historique qui atteste de la présence de chrétiens en Gaule).
La tradition dit que St Pothin, premier évêque de Lyon, avait son oratoire à l'emplacement de la crypte.
Cet édifice date du XIVè-XVè siècle, volontairement volumineux, orienté vers le Levant, très haut, très lumineux pour l’époque, et très décoré en style gothique flamboyant.
En plein centre de Lyon, sur la Presqu’île dans un quartier commerçant : Saint-Nizier est un lieu de passage!
Né en 1979, Bruno Desroche est marié et père de 3 enfants. Diplômé de l’école d’art lyonnaise Emile Cohl en 2001, il vit exclusivement de sa peinture jusqu’en 2007 où il devient en parallèle professeur de dessin classique auprès de 300 élèves à qui il s’efforce de donner une formation technique pure associé à une formation esthétique et humaine.
Marqué par la fréquentation des frères de St Jean et des sœurs de Bethléem, puis par différentes JMJ, il souhaite aujourd’hui mettre son travail au service de sa foi.
L’artiste qui souhaite inscrire son œuvre dans un temps long, a choisi de peindre à l’huile sur des panneaux en bois, traités à l’ancienne.
Jésus aura ce visage si reconnaissable, issu du Saint Suaire de Turin (ayant avant nous, inspiré les peintres des Christs Pantocrator des Icônes byzantines, puis Fra Angélico et beaucoup plus tard Rouault, sans oublier Rembrandt et Rubens).
Mais, les personnages du tableau seront des hommes et des femmes de notre temps.
Cet anachronisme qui consiste pour un peintre à mettre en scène ses contemporains est d’ailleurs une tradition picturale très ancienne (depuis le Moyen-Age, les peintres ont représenté des scènes de l' Evangile, brossant des personnages vêtus à la mode de leur époque, dans des décors qui leur étaient familiers, laissant à Jésus et Marie leur apparence traditionnelle).
Le but est moins de projeter Jésus au XXIè siècle, que de mettre nos contemporains face au corps du Christ.
Le spectateur s’étant facilement identifié à eux confronté à son tour au corps du Christ, peut se dire : « si j’avais été là, aurais-je porté le corps de Jésus jusqu'à sa mère, ou pris mon téléphone pour immortaliser la scène ?».
« Finalement pour moi, qui est Jésus » ?
Le choc des époques dans l'image est cherché sans vouloir choquer.
Il faut un choc pictural pour susciter le questionnement, voire une rencontre intérieure, pour trancher avec l'habitude qu'ont les gens des images pieuses, qui leur sont devenues indifférentes car perçues comme dépassées.
Le but est enfin d’étonner le visiteur afin qu'il s'arrête quelques instants pour regarder, en silence.
Elévation
Crucifixion
Les images peintes seront figuratives et non abstraites, afin que chaque scène du Chemin de Croix soit immédiatement ou très facilement comprise par le spectateur, notamment par l’identification facile des personnages. Un petit cartel donnant le titre pourra aussi être apposé à chaque station. Le but recherché est donc essentiellement didactique, voire pédagogique. Il faut expliquer la scène, de la manière la plus simple et évidente possible.
Le spectateur ne sachant pas forcément que la mort de Jésus, qui clôturait les Chemin de Croix traditionnels, trouve son accomplissement dans sa Résurrection - réponse pleine d’Espérance que la Résurrection apporte au Chemin de croix - une quinzième station représentera l’apparition de Jésus ressuscité à Marie-Madeleine (telle que rapporté par l’évangile).
Ce Chemin de Croix ne doit pas être d’abord une occasion de libre expression de l’artiste; au contraire, celui-ci mettra son travail au service de l’histoire racontée, dans le souci permanent de se faire comprendre par son spectateur et l’inviter à la contemplation.
Pour réaliser des scènes claires et parlantes, l'artiste a travailler avec des figurants et un photographe afin de réaliser des clichés des scènes du Chemin de Croix le plus réaliste et expressif possible. C'est ensuite à partir de ces photos et des esquisses que Bruno Desroche réalise les tableaux définitifs.
La facture est elle aussi classique et le style pictural réaliste, renvoyant aux tableaux anciens. Il faut un subtil mélange de références modernes et anciennes pour susciter l'attention puis la réflexion, et enfin toucher au cœur.
La cohérence stylistique de la série est primordiale. Les 15 tableaux devront donc être liés les uns aux autres par des choix artistiques forts.
Peu de personnages seront représentés. Les foules seront implicitement présentes, juste évoquées et non décrites.
Les personnages seront représentés « en pied », c'est à dire en entier dans le format, sans couper les silhouettes, créant ainsi une distance entre la scène et le spectateur, invitant ce dernier dans le mystère, sans le violenter par des images en gros plan.
Les fonds seront invariables, neutres et dans des variations de gris. Aucun décor particulier ne sera représenté.
Cette économie de moyens a pour but de faire naître des images sobres, malgré le tumulte du drame, ce n’est pas le spectaculaire que l’on recherche, mais le recueillement.
Cette série s'intégrera dans ce magnifique édifice gothique dans une recherche d’harmonie avec le lieu de prière.
Descente de la croix
Résurrection
Pourquoi devenir mécène d’un tel projet ?
1. Pour laisser un témoignage durable
En donnant pour ce projet, vous participez à l'avènement d'une œuvre de qualité, qui doit s'inscrire dans un temps long.
Dans notre époque de succession effrénée d’images par milliers, ce chemin de Croix, fruit de longues années de préparation, méditation et réalisation, est au contraire appelée à être pérenne, et signe de l’actualité et la permanence du salut offert par le Christ par sa mort et sa Résurrection depuis 2000 ans.
Les tableaux auront aussi comme écrin la plus belle église de Lyon, gothique et multiséculaire, bâtie sur l'un des tous premiers lieux de prière de notre France actuelle.
Les donateurs laisseront ainsi un héritage fort en ce début du XXI° siècle, participant à la transmission spirituelle et artistique, principe fondateur et salutaire pour les générations futures.
2. Pour militer en favorisant la peinture religieuse figurative
Faire œuvre de mécénat aujourd'hui envers un jeune peintre chrétien qui ne cherche dans son travail ni le scandale à tout prix, ni la dégradation de l'image de l'Homme, c'est déjà faire acte de militantisme. C'est lutter contre la dictature de l'abstraction dans la peinture, et contre l'abandon total du sujet religieux dans l'art, un phénomène qui a 50 ans à peine mais qui est dramatique, et inédit en 2000 ans d'histoire du christianisme !
3. Pour favoriser un jeune artiste lyonnais
Offrir par ce projet prestigieux, qui est pour ce paroissien de St Nizier une première en matière d’art sacré, est une force de démarrage indéniable pour Bruno Derroches afin qu’il poursuivre dans cette voie de la peinture religieuse qu'il s'est lui-même tracé.
Aider au financement de ce projet, c’est s'inscrire dans la très ancienne tradition des mécènes, qui ont permis, par leur pari et leur confiance, l'éclosion des grands peintres des musées tant admirés. Il n’y a pas d’histoire de l’art sans mécènes, car ce sont eux aussi qui ont fait les artistes !
4- Pour participer à l'évangélisation
Votre contribution permettra la réalisation effective de ce superbe projet d'évangélisation, qui touchera les cœurs. Certains ont la capacité artistique, d'autres la capacité financière, mais tous ont une âme d'apôtre et un désir brûlant et sincère d'annoncer l'évangile du Christ.
L'union de ces forces et de ces capacités, animée par un même désir, donnera vie à une œuvre qui enrichira le patrimoine de la paroisse, rendra visible la Passion du Seigneur tout au long de l’année et particulièrement lors de la Semaine Sainte où on pourra l’utiliser pour méditer le Chemin de Croix le vendredi saint.
L’intention est aussi de donner aux centaines de visiteurs annuels de Saint-Nizier, croyants ou non, de vivre des moments de contemplation, de méditation, voire de conversion personnelle et intime par une rencontre avec la personne du Christ souffrant et offert.
Le prix d’achat d’un tableau est de 2.600€.
Soit un coût global pour les 15 tableaux de 39.000€.
Le coût de réalisation de cadres en bois, de la sécurisation de l’accrochage des 15 tableaux et de la réalisation de la signalétique est de 11.000€ environ.
Les frais de communication principalement la réalisation du film et des supports s'élèvent à 5.000€.
Le projet est déjà financé à 50% grâce aux dons de paroissiens enthousiasmés par ce projet.
Ce premier financement a permis le lancement du projet en septembre 2017 et la rémunération de l'artiste pour des esquisses et les premiers tableaux réalisés.
Nous vous sollicitons donc pour pouvoir collecter 25 000€ ! Merci pour votre générosité !